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lettre au père Noël

Lettre au Père Noël

Je n’ai pas souvenir, enfant, d’avoir écrit au Père Noël afin de formuler une demande particulière ou de l’orienter vers le jouet de mes rêves. Cela ne se faisait pas. Par contre, je me souviens bien lui avoir écrit pour lui préciser que, malgré quelques petits dérapages, j’avais été assez sage. Ce jugement n’engageait que moi, mais ainsi, j’étais bien certain de lui avoir rappelé que je méritais un petit paquet sous le sapin. La lettre avait eu l’effet escompté.

J’ai grandi. Par la suite, je n’ai plus rendu de comptes à ce Monsieur sur ma conduite.

La technique a d’ailleurs évolué. Désormais on ne formule plus ses demandes par courrier postal, on utilise le courrier électronique.

Dernièrement, Monsieur Malric m’a donc adressé un mail, un peu comme on s’adresse au Père Noël, en m’expliquant qu’il serait « opportun » de consacrer un article à « son camion préféré », celui de son enfance, le Berliet Gak, en cette année anniversaire. Ce camion a en effet été lancé en 1958. Moi aussi je l’aime bien. Comme pour Monsieur Malric, il synthétise ma découverte du monde des poids lourds.

Je m’interroge cependant sur l’opportunité de présenter ce camion. Il me semble en effet que trop d’articles de la presse spécialisée sont réalisés sur des sujets qui n’apportent rien car ils ont déjà été traités de nombreuses fois. Comment éviter le piège de la redondance ?

Je vais donc vous présenter des Berliet Gak qui, chacun, pour des raisons qui lui sont propres présentent une originalité. J’ai sélectionné un ensemble de modèles « made in France ». J’ai scindé en deux parties cette étude, la première partie traitera des modèles injectés en zamac et la seconde partie des modèles en plastique.

Prenons le modèle réalisé par Dinky Toys, en zamac. C’est une superbe reproduction. Cela tout le monde le sait. Mis à part la version dépanneuse, peu crédible, à laquelle on a greffé l’arrière du Bedford TK provenant de Liverpool, tous les modèles sont des réussites.

Mon préféré est la grande échelle…je n’ai jamais pu l’avoir enfant et, dans la vitrine du marchand de jouets située à quelques mètres de la boutique de chaussures de mes parents, sa boîte richement illustrée me fascinait. Je revois très bien la vitrine murale située à l’extérieur du magasin. Je m’étais contenté de la version produite par Norev, qui est, ma foi, fort réussie. Il faut dire que le « vrai » camion était en service là où j’habitais.

Il y a également la version distribuée chez Tafanel, le brasseur parisien, aux couleurs de « Kronenbourg ». Je me souviens , il y a quelques années, avoir eu entre les mains un catalogue  qu’éditait ce brasseur, contenant les articles aux couleurs « Kronenbourg » distribués à travers son réseau de vente (blousons, tee-shirts, cendriers…).  Figuraient  aussi le Dinky Toys mais également le Berliet Stradair de chez FJ. Ces modèle étaient donc en vente à travers le réseau de distribution  « Kronenbourg ».

Je ne peux vous présenter qu’un seul modèle qui sort de l’ordinaire. Il s’agit de la pré-série de la benne basculante. Ce modèle possède une benne entièrement lisse. On peut imaginer que Dinky Toys a rencontré des problèmes avec son moule et qu’un nombre important de rebus a conduit la direction a le modifier rapidement. Les rainurages ont facilité l’injection du zamac lors de la fabrication. J’ai eu cet exemplaire auprès de M. Chaudey, avant d’en trouver un second, bien plus tard dans une salle des ventes. Il était en vrac avec d’autres modèles en état d’usage. Logiquement d’autres exemplaires devraient finir par apparaître un jour. En effet une certaine quantité a dû être réalisée avant la modification du moule (rainurage).

Chez JRD, si je dois retenir un modèle, ce serait le très original tracteur Tak semi-remorque panier avec ses 90 bouteilles de gaz, à installer une à une : elles étaient livrées dans un sachet. A chaque fois que j’ai eu à installer ces bouteilles, j’ai pu constater que JRD, généreusement en mettait deux de plus. Il faut dire que l’on cassait facilement les anses en les installant.

Bien évidemment ce sont les couleurs rares (argent ou bleu métallisé) qui sont les plus convoitées. Mon père et moi, nous les avons traquées avec assiduité. Cela a pris du temps.

Celle de couleur rouge, la plus fréquente, est aussi la plus réaliste et la plus réussie. La flotte des véhicules aux couleurs d’Antar était ainsi décorée.

Appréciez celle équipée de pneus en caoutchouc blanc, au dessin si particulier. La couleur des ces pneus n’est certes pas crédible mais ils s’harmonisent parfaitement avec les décalcomanies. Je ne me lasse pas de voir en vitrine ces objets acquis il ya près de 40 ans.

A Marseille, FJ a logiquement inscrit ce populaire camion à son catalogue. L’échelle de reproduction est atypique dans le paysage des productions françaises de jouets de l’époque. Il est reproduit au 1/60 environ. Celui qui me paraît le plus intéressant, et le plus rare est le brasseur aux couleurs de Coca-Cola.

Le plus original est bien sûr la version porte-fer. Il faut savoir qu’ FJ produisait ces modèles en tronçonnant aux 2/3 la cabine d’un modèle de base. Il y a là un côté artisanal qui sied bien à cette petite entreprise provençale. Une pièce en tôle permettait de fermer la cabine.

Le brasseur « Coca-Cola » a un charme désuet. Il est fini dans la couleur jaune orangé qui avait été choisie par la firme d’Atlanta après la guerre pour habiller sa flotte de véhicules.

C’est assurément de cette même couleur qu’aurait été peint le Renault 3500kg de chez Dinky Toys de 1961. Ce projet dont il ne reste que le plan n’a pas abouti. (voir le blog consacré aux plans Dinky Toys). Dans le milieu des années soixante, la livrée rouge et blanche a remplacé la couleur jaune. A voir le nombre important de jouets aux couleurs de Coca-Cola on réalise que dès l’après-guerre le service marketing de Coca-Cola avait compris l’importance de conditionner les jeunes clients.

Pour une raison que j’ignore la version « Coca-Cola » avec le Berliet Gak est rare. Je crois bien ne l’avoir revue que deux fois. FJ transfèrera cette déclinaison « brasseur » sur sa nouveauté le Berliet Stradair. Comme ce dernier , le Berliet Gak est équipé de jantes en plastique, ce qui est rare pour ce camion.

Il faut dire que le Stradair, dans la réalité, avait une suspension « Airlam ». Il était tout destiné au transports de marchandises fragiles.

Cette version benne à ordures distribuée à Lille aux couleurs de la capitale nordiste me semble être digne d’intérêt. Monsieur Dufour en possède également un exemplaire.

La version pompier est peu crédible. Cependant le jouet a un charme certain.

Enfin, il semble opportun de citer dans un article consacré à ce camion les versions publicitaires aux couleurs du » savon pâte  Arma ». La localisation  géographique de cette firme, Marseille, comme FJ  explique surement la réalisation de ce modèle. Il est fort réussi. Je pense qu’il a connu une distribution promotionnelle .

Finalement M. Malric a bien fait de faire sa demande en amont de Noël. Il a été entendu. Je vous invite également l’année prochaine à faire vos commandes d’articles bien en avance pour permettre au Père Noël d’étaler sa charge de travail.

 

Sur les quais de Marseille

Sur les quais de Marseille

« J´connais un´ grue sur le Vieux Port

Avec des dents longu´s comm´ la faim

Et qui dégraf´ tous les marins

Qu´ont l´âme chagrine et le cœur d´or

C´est à Marseille que j´vais la voir

Quand le soleil se fout en tweed

Et que l´mistral joue les caïds

C´est à Marseille qu´ell´ traîn´ le soir »

Léo Ferré  La Marseillaise (écouter la chanson dans son intégralité)

 

Beaucoup d’artistes sont inspirés par les ports de marchandises. Photographes, cinéastes, poètes et peintres aiment l’atmosphère des quais, et la puissante silhouette des grues de déchargement.

Le port de Marseille a longtemps été l’un des plus actifs en France. Après la seconde guerre mondiale, l’Algérie est toujours un département français, et l’Algérie c’est en face de Marseille.

Lors de la conquête du pétrole en Algérie, le matériel nécessaire aux recherches et à l’exploitation transitait donc par ce port. Le transport des pipelines et les convois spectaculaires en direction du Sahara algérien ne pouvaient laisser insensible FJ, firme marseillaise.

Pour FJ qui avait déjà créé le moule du camion Pacific et de sa remorque, la déclinaison en convoi exceptionnel était une suite logique. Historiquement, le vrai camion a d’abord été conçu  pour l’armée américaine, dans un usage militaire (porte-char). FJ a également commencé avec une version militaire, un lance-missiles. Ensuite il lui a suffit de créer un berceau en tôle au-dessus de l’essieu arrière de la remorque pour recevoir le pipeline. Le tour était  joué.

Pour la création du pipeline lui-même, on peut dire que FJ a fait dans la débrouille : il s’agit d’un tube en carton peint de couleur argent (ensuite ce sera du PVC de couleur gris clair). Mais l’attrait du camion tient aussi dans sa décoration et la mention : « Destination  PETROLES DU SAHARA éléments de pipe line » encadrée de deux cocardes tricolores.

Comme nous l’avons déjà constaté  avec d’autres véhicules français ayant pour thème le Sahara français, l’exploitation de ces gisements s’accompagnait d’une grande fierté nationale. FJ est allé jusqu’à placer des cocardes sur les portes de la cabine du tracteur.

Comme la vantardise n’est jamais très loin de la fierté,  on peut relever la terminaison plurielle de « pétroles » et aussi du mot « élément » alors  que notre convoi n’en transporte qu’un !

La couleur la plus fréquente de l’ensemble, tracteur et remorque est le rouge. Les autres couleurs sont nettement moins courantes. La boîte est similaire à celle du lance-missile produite en même temps.

Plus tard, afin d’étoffer son catalogue FJ proposera des versions plus sophistiquées de ces camions Pacific transports exceptionnels.

Dans cette seconde période, elle proposa  notamment une version équipée de tubes, conçus pour être emboîtés les uns dans les autres. Dans cette seconde série que l’on peut également qualifier de plus luxueuse, une grue à flèche treillis est située derrière la cabine. Cette grue est empruntée à la série des camions GMC de chez FJ. Chez ce fabricant  rien  ne se perd et  tout est recyclé !

L’utilisation de pièces communes à plusieurs véhicules est le genre de détail qui fait le charme de ces petites firmes. Une boîte illustrée accompagne le modèle. Le camion  est parfaitement reproduit, en couleur,  sur l’étui. Cette seconde version, avec la grue derrière la cabine  et ses tubes  est peu fréquente.

(voir l’article consacré aux Berliet Stradair de chez FJ)

Il faut remarquer un dernier détail. Cette seconde série est apparue au milieu des années soixante alors que l’Algérie avait obtenu son indépendance.  Notre Pacific  a perdu ses cocardes tricolores et bien sûr sa décoration vantant la destination vers le Sahara.

Autre temps.

(voir un autre article consacré au transport dans le Sahara)

 

Ça sent le sapin !

Je ne peux m’empêcher de penser que pour Berliet ce camion fut une sorte de quitte ou double. La direction avait conscience que l’enjeu était crucial pour l’avenir de l’entreprise. En effet, au début des années soixante, les barrières douanières tombent et la concurrence étrangère est féroce. Elle s’engouffre dans la brèche. Dire que l’industrie du camion français a eu bien du mal à négocier ce virage est un euphémisme.

Berliet Stradair FJ
Berliet Stradair FJ

Berliet, sûrement inspiré par Citroën et le » coup  » de la DS19 (la fameuse suspension hydropneumatique) va miser sur l’innovation technologique pour concevoir son nouveau camion. Dans le cahier des charges, la direction demande au bureau d’étude de concevoir un camion moderne autour de ces deux priorités : la suspension et la cabine.
Dans le magazine « Charge Utile » consacré à l’étude de la production Berliet de l’année 1967, Jean François Colombet relate de manière très précise les péripéties de la mise en chantier de ce projet.
Au moment du lancement, la suspension n’est pas au point. Dès le départ, l’image de la fiabilité du camion s’en trouve écornée. Lorsque le sytème « Airlam » sera enfin efficace, les chauffeurs auront tendance à en abuser, au point de mettre à mal les coussins d’air
Quant à la cabine à fond plat, certes très spacieuse et confortable, elle contraint les ingénieurs à placer en porte à faux avant le moteur. Le bureau d’étude doit dessiner un capot interminable. Au vu de sa motorisation, le camion a vocation à être employé en milieu urbain. Les chauffeurs ont vite déchanté, face à un capot avant plongeant qui gêne les manœuvres en ville.

Une firme de jouets a su transcrire dans ses reproductions les multiples usages décrits dans le catalogue Berliet. Il s’agit de la firme marseillaise FJ. Cette petite entreprise avait su, au sortir de la guerre, constituer un réseau de revendeurs et trouver un public. Ses articles étaient le plus souvent distribués dans le milieu rural. Il était plus rare de trouver ces jouets chez les marchands établis en ville. Pourtant, FJ a habilement réussi à s’implanter sur le territoire, sans bruit, grâce à une politique intelligente de fabrication. Songez que depuis la création du camion GMC en 1959, l’entreprise utilisait les mêmes accessoires. Ainsi, la benne équipant le Stradair était déjà celle utilisée sur le GMC et ce bien que l’échelle de reproduction des deux camions soit exactement la même. On retrouve donc sur les Berliet Stradair les équipements déjà utilisés sur le GMC, puis sur le Berliet Gak : la caisse frigo, la benne basculante, la benne avec le palan et le plateau miroitier (rare en version GMC). Tout cela est logique car FJ continuera de produire en même temps les trois cabines. Il devait bien sûr y avoir une différence de prix en 1968 entre un GMC, sans aménagement ni vitrage et un Stradair tout équipé. La caisse brasseur, elle, n’a jamais équipé le GMC. Elle est apparue avec le Stradair. Signalons qu’une petite série de caisses brasseur équipera tout de même le Berliet Gak. C’est une version aux couleurs du géant d’Atlanta qui sera proposée aux enfants. Coca-Cola avait déjà retenu l’attention de FJ avec la reproduction d’une superbe Estafette, mais au 1/20. Il faut savoir qu’au moins deux Stradair de chez FJ ont reçu des livrées promotionnelles : Kronenbourg et Pierval. Le Kronenbourg a été distribué au même moment que la version commandée à Dinky Toys France. On pouvait trouver les deux versions dans le XIXème arrondissement, chez le grossiste en boisson Tafanel.
Le point commun du Stradair chez Berliet et chez FJ est qu’il va précipiter la fin de ces entreprises.
La carrière du Stradair, bien entamée, fut stoppée prématurément. Berliet sera obligé se s’allier à Michelin qui apporta de l’argent frais en échange de la prise de contrôle de l’entreprise. L’article de « Charge Utile » explique très bien comment Michelin laissa la direction en place pour une prise de contrôle en douceur. Mais le Stradair dut rogner son long capot et changer d’appellation.
Quant à FJ, le marché a considérablement évolué depuis ses débuts dans le monde de la miniature et du jouet. FJ couvrait une gamme très large de jouets : autos filoguidées, circuits électriques, flippers en plastique. Au début des années soixante-dix l’entreprise doit faire appel à Champion. Cela va mal. M. Juge, qui est le responsable de la fabrication chez Champion est envoyé sur place à Marseille avec son chef d’atelier. Pendant une semaine ils vont examiner et expertiser les moules FJ. Ils les emporteront tous, y compris ceux du Pacific qui malheureusement ne resserviront pas chez Champion. A la fin de la négociation, le propriétaire de FJ a informé M. Juge de la nouvelle activité de FJ. Pour bien lui faire comprendre, il l’a emmené dans un local jouxtant celui où étaient produit les jouets et là, la surprise fut de taille. Le patron s’était lancé dans la fabrication de cercueils ! Il faut dire qu’à cette période, la guerre des gangs sévissait à Marseille et l’on pouvait envisager un marché porteur et plein d’avenir !

CIJ Renault 1000Kgs Boucherie

Le morceau du boucher

La campagne relative à l’élection présidentielle nous a récemment offert une belle polémique sur les modalités d’abattage du bétail, selon qu’elles obéissent ou non à un rituel, et sur les obligations d’étiquetage en la matière.

Renault 1000 kg en version boucherie
Renault 1000 kg en version boucherie en pleine livraison !

Je me suis souvenu que certains fabricants de miniatures avaient proposé des reproductions de véhicules sur le thème du transport de la viande et je n’ai pu m’empêcher de trouver dans l’actualité un prétexte pour vous les présenter.

S’il existe des reproductions de camions bétaillères qui permettent d’amener sur pied du bétail, les reproductions de véhicules transportant les carcasses et les morceaux de viande après l’abattage sont bien moins nombreuses.

Il faut avouer qu’il est commercialement plus facile de présenter une ou deux vaches bien portantes dans une bétaillère que des carcasses dans un camion frigo !

Ainsi, peu de fabricants de miniatures étrangers se sont penchés sur le thème du transport de viandes : à part le fils du boucher, quel enfant pourrait avoir envie d’acquérir un véhicule de ce type ? Corgi Toys reproduira pourtant des morceaux de viande dans un coffret « the lions of Longleat ». Il faut dire que ces derniers étaient destinés au repas des fauves ! Le coffret est d’un réalisme troublant.

Sur la base de son Bentam Karrier, Corgi Toys, toujours lui, produira un véhicule de vente de viande ambulante. France Jouets, fabricant atypique de Marseille, ne va pas hésiter à proposer à sa jeune clientèle un tel véhicule. Cette entreprise dont les fabrications sont pleines de charme n’a jamais hésité à sortir des sentiers battus. C’est ainsi qu’elle équipera un camion GMC d’une caisse avec des volets roulants. Ce fabricant avait pour politique commerciale de décliner sur un châssis commun de nombreux équipements. Grâce à cette politique économique, il réussira à se faire un nom auprès d’une clientèle fidèle. En effet, après le GMC, suivront un Berliet GAK puis un Berliet Stradair équipés de la même manière. Bien que l’échelle de reproduction des trois cabines soit différente, l’aspect de ces véhicules équipés de cette caisse est agréable à mes yeux. La finition « luxe »du GMC équipé de pneus blancs crantés est du plus bel effet.

C-I-J, autre fabricant français plein de charme, déclinera son superbe Renault 1000 kg fourgon en version boucherie. La rareté certaine de ce modèle permet de penser qu’il n’aura rencontré qu’un succès limité. Sa finition est superbe. Cette version est apparue vers la fin de l’utilisation de ce moule. C’est le type même de produit qui servait à amortir l’outillage. Le Renault 1000 kg est pour moi la plus jolie miniature produite de tous les temps. Il est amusant de constater que même les fabrications actuelles n’ont jamais pu offrir à la clientèle un modèle aussi fidèle que celui de la C-I-J. Techniquement, les portes arrière en tôle et le marchepied repliable sont de petits chefs- d’œuvre.

C’est le moment de prendre le temps d’aller chercher un Renault 1000 kg dans vos vitrines et de l’admirer !