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Dépanneuse heureuse

Dans la vie de tous les jours, il est rarement agréable de devoir faire appel à une dépanneuse. L’appel est synonyme de panne, de frais et souvent d’emploi du temps bouleversé.

avec grues non ajourées
Dinky Toys France avec grues non ajourées

Paradoxalement, les collectionneurs de miniatures ont une attirance particulière pour ce type de reproductions. On peut penser qu’ils se souviennent de leurs jeux d’enfants. C’est un véhicule à forte capacité ludique.

Tout le monde connaît l’influence que la maison mère de Meccano, établie à Liverpool, exerçait sur sa filiale française, installée rue Rebeval à Paris puis transportée à Bobigny. L’analyse des gammes des miniatures Dinky Toys est révélatrice de cet état de fait. Il fallait à tout prix éviter qu’un modèle fasse double emploi. Dans son ouvrage sur les Dinky Toys, Jean-Michel Roulet explique comment le projet de la Peugeot 203 ambulance fut abandonné parce qu’aux yeux des dirigeants de Liverpool elle faisait double emploi avec la Daimler. Il se peut aussi que le potentiel de vente du véhicule n’ait pas été estimé suffisant au regard des résultats enregistrés par la Daimler.

Pourtant, la direction française a parfois su influencer le pouvoir décisionnel de Liverpool. En cela, l’histoire des camions dépanneurs, est révélatrice.

Avant guerre, Meccano France, par l’intermédiaire de sa filiale Dinky Toys, a déjà compris l’intérêt de proposer ce type de véhicule à ses petits clients. Elle a ainsi créé une dépanneuse à partir d’un classique camion de la série 25 carrossé en plateau à ridelles équipé d’une grue.

Cette grue a été astucieusement empruntée à la série ferroviaire où elle équipait un des wagons du coffret « train de marchandises ». Le résultat est probant. Il faut souligner que, très longtemps, dans la réalité, les dépanneuses ont été bricolées dans les garages à partir de châssis d’occasion, quand ce n’était pas à partir de châssis accidentés. En cela Meccano n’a fait que traduire un état de fait. Curieusement, Liverpool a accepté le projet. Il faut dire que cet ajout n’avait occasionné aucun investissement.

Durant cette période d’avant la guerre, à Liverpool, le choix se portera sur la transformation d’un camion de la série 30. Cette série est hybride et regroupe des autos (Chrysler, Rolls Royce, Daimler), une caravane et un camion ridelle. Ce dernier se verra affublé d’un équipement comprenant une grue, une caisse à outils et un projecteur. Le moule de ce camion sera réutilisé après la guerre.

Dépanneuse heureuse
Dinky Toys série 25 R

Après la guerre, Dinky Toys France va offrir deux dépanneuses à peu d’intervalle à ses petits clients. Elles portent la même référence, 25 R et sont peintes de la même couleur rouge. Cependant, les modèles sont de conception tout à fait différente. Je m’explique. En 1949, c’est d’abord la Studebaker qui est proposée à la vente en version dépanneuse. C’est une heureuse initiative que ce modèle, tout à fait réaliste et crédible. Elle fait partie de la série des camionnettes Studebaker, conçues selon un schéma de fabrication intelligent avec, d’une part un châssis cabine monobloc et d’autre part une carrosserie interchangeable.

Plus tard (en 1953), afin d’étoffer le catalogue sans doute, Meccano réutilise l’accessoire en tôle ajourée faisant office de grue équipé d’un crochet en acier et l‘installe à l’arrière d’un camion Ford équipé en benne entrepreneur. Ainsi, à peu de frais, Meccano peut s’enorgueillir de proposer deux dépanneuses à ses clients. La conception du camion Ford est pourtant radicalement différente du Studebaker. Tout d’abord, les deux modèles ne sont pas reproduits à la même échelle, bien qu’ils utilisent des éléments communs. Le camion Ford est moulé d’une pièce pour les versions à châssis long : brasseur, citerne et bien sûr le camion équipé de ridelles hautes qui servira de base à la dépanneuse. Pour être tout à fait complet il faut savoir qu’un deuxième moule verra le jour, doté d’un châssis court. Ce dernier reprend le schéma du Studebaker, c’est à dire un châssis cabine moulé d’une pièce et un élément de carrosserie interchangeable en usine.

Pour les camions suivants Dinky Toys va reprendre son schéma de fabrication classique, destiné à amortir l’outillage. Ainsi le Berliet GLB et le Simca Cargo vont être conçus sur le même schéma que le Studebaker. Les clients verront ainsi apparaître trois versions du Simca Cargo (fourgon, benne et plateau miroitier), toutes conçues sur la même base. Vient alors le moment de proposer une nouvelle dépanneuse. Le choix se porte sur le joli Citroën U23, véhicule très populaire à l’époque. J’ose ici avancer une hypothèse. En toute logique, le bureau d’étude aurait dû concevoir son Citroën de la même manière que les deux véhicules précédents, d’autant que ce petit camion s’y prêtait facilement. On peut penser que Liverpool a proposé la caisse arrière vue sur le camion Commer dépanneuse. Mais les deux camions ne sont pas à la même échelle et cette caisse ne peut pas s’adapter. Le bureau d’étude s’en inspire nettement car on est frappé par la similitude des deux parties arrière de ces dépanneuses. Par ailleurs, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu dans des ouvrages consacrés aux poids lourds en France, des caisses de ce type.

Cette carrosserie me semble typiquement britannique. Confronté à l’impossibilité de réutiliser cet élément, Meccano optera pour injecter d’une pièce la cabine et la carrosserie. Le fait que le prototype retrouvé soit bien conçu en deux parties atteste de ce revirement de dernière minute.

Dépanneuse heureuse
prototype en bois du Citroën U23

Au moment de renouveler sa gamme, afin de moderniser son offre, Dinky Toys va de nouveau se tourner vers Liverpool. De l’autre côté de la Manche, Meccano offre un joli camion depuis 1964, le Bedford TK, qu’elle a décliné en plusieurs versions, dont bien sûr une dépanneuse. Le modèle est réussi. La caisse équipant cette dépanneuse est moulée d’une pièce. Son dessin est typiquement britannique, mais plus moderne que celui du précédent Commer dépanneuse qu’elle est censée remplacer. Il est possible qu’échaudée par l’épisode du Citroën U23, la direction de Bobigny se soit fait confier cette caisse afin de l’adapter à son Berliet Gak, pendant en France du Bedford TK, du moins dans la gamme Dinky Toys. L’échelle de reproduction commune aux deux modèles réduits favorise l’adaptation. Il est important de remarquer que la dénomination de la carrosserie, gravée sous la caisse, est restée en langue anglaise. Cette version du Berliet me semble la moins réussie de la gamme. En effet, cette caisse, d’origine britannique n’est pas crédible pour un véhicule circulant en France.

Faisons un dernier constat. Depuis 1949, la direction française a gardé le rouge comme fil conducteur pour ses dépanneuses. Seule une version bis du Berliet Gak, créée pour compléter l’offre « autoroutes » au catalogue vient contrarier cette logique. Le dernier véhicule en version dépanneuse proposé par Dinky Toys France, la Jeep Willys, gardera cette robe rouge.

Des jeeps Willys sur tous les fronts – 1

Est-ce dû à la sortie de la guerre encore proche, mais Dinky Toys par l’intermédiaire de ses unités de fabrication anglaise et française eut un comportement étrange et peu cohérent au regard de la production de la Willys !

Jeep Willys Dinky Toys
catalogue Hudson Dobson (USA)

Pendant un certain temps, la branche française de Dynky Toys ne disposa d’aucune autonomie dans la décision de lancer ou non l’étude d’un modèle. Elle devait en référer à Liverpool. Jean-Michel Roulet évoque dans ses livres les projets de Bobigny qui sont restés lettre morte à la suite d’un refus de Liverpool. Il arrivait que la direction anglaise refuse de donner suite à un projet au motif que le modèle constituait un doublon par rapport à son catalogue. Par contre, elle encouragea vivement le prêt de moules ou même l’envoi de carrosseries brutes ou peintes dans l’autre pays afin d’étoffer un des deux catalogues. Avant-guerre, la Simca 5 et la Chrysler se croisèrent donc dans le Channel pour compléter les catalogues.

La guerre finie, il fallut bien penser à l’avenir. La reproduction de la jeep Willys devint incontournable. Liverpool réalisa une très belle reproduction, à l’échelle du 1/43.

Le premier détail qui saute aux yeux est le fait que malgré les restrictions, cette dernière est équipée de pneus en caoutchouc. J’ai eu l’occasion de voir certains exemplaires avec des traces de couleur orange ou verte dans les pneus.

Il y a donc fort à parier que sur une période courte on utilisa du caoutchouc de récupération.

Jeep Willys Dinky Toys
Jeep Willys Dinky Toys

Dans un premier temps, le modèle est équipé d’accessoires provenant de stocks d’avant-guerre : jantes en zamac lisses dépourvues de relief et volant plein provenant de la série 38. Le moule subira ensuite une retouche car sur les premiers exemplaires le capot est bombé. Ce beau modèle sera ensuite équipé des derniers standards des productions de Liverpool : jantes avec relief et volant ajouré. C’est bien évidemment la livrée de l’US army qui fut choisie. Au fil de la production, les teintes iront du kaki clair au kaki très foncé. Cette teinte ne se trouve qu’aux USA. Il faut savoir que jusqu’au début des années cinquante, près des ¾ de la production de Liverpool partaient aux USA. Il était nécessaire après la guerre de rentrer des devises. Cette Willys sera ensuite proposée dans des livrées civiles du plus bel effet.

Jeep Willys Dinky Toys
Jeep Willys Dinky Toys

J’aime particulièrement celles avec des jantes de couleurs vives. Ces modèles ne connaitront jamais de conditionnement individuel.

La semaine prochaine nous verrons comment, en France l’on aborda le même sujet.

Monsieur Alain et les Gasquy

Une des autres grandes passions de « Monsieur Alain » est bien évidemment la firme Gasquy. C’est à travers mes recherches sur cette dernière que je l’ai rencontré. Ces modèles « made in Belgium » n’avaient rien à envier aux autres productions étrangères.

Gasquy Studebaker Champion, palette de couleur
Gasquy Studebaker Champion, palette de couleur

Ce pays est encore aujourd’hui un carrefour économique. L’industrie du jouet n ‘a pas fait exception. Pendant très longtemps, ce pays ouvert sur le monde a vu défiler les importations de jouets américains, puis japonais sans oublier bien sûr toutes les productions européennes. Beaucoup de collectionneurs français ont découvert l’existence de productions de Dinky Toys anglaises lors d’un séjour dans le plat pays. Mercury, firme établie à Turin, a été très largement importée en Belgique, ce qui peut s’expliquer par la présence d’une forte colonie italienne.

De ce fait les productions belges de jouets furent assez restreintes. Ce phénomène d’importations non contingentées s’observe également dans le domaine automobile. Les automobiles Cadillac, Packard et Chrysler Packard faisaient partie du paysage bruxellois. Plus tard, Nissan et Toyota prirent le relai alors qu’en France les importations de ces marques étaient restreintes.

Gasquy Studebaker Champion
Gasquy Studebaker Champion, superbe couleur

La firme de jouets belge dont l’aura dépassera largement les frontières du Quiévrain sera bien sûr Gasquy. Au milieu des années soixante, un noyau de collectionneurs s’acharnera à dénicher à tout prix ces reproductions datant du début des années cinquante.

Elles étaient aussi prisées que les Märklin, ou que les Dinky Toys d’avant- guerre. Cinquante ans après, elles sont toujours aussi rares ! La production, établie à Herstal, prés de Liège fut de courte durée. La qualité était au rendez-vous, mais un prix de vente élevé freina la diffusion par rapport aux Dinky Toys d’importation. A part la Renault 4cv qui a été reproduite à une échelle supérieure, les modèles n’ont pas été dotés d’étuis individuels. Un détail que j’apprécie sur cette série est la mention « Englebert » sur les pneumatiques. Englebert était à l’époque un fabricant de pneumatiques de qualité, localisé en Belgique.

J’ai choisi en l’honneur de « Monsieur Alain » le modèle le plus mythique à mes yeux, la Studebaker Champion. Gasquy a eu le bon goût de reproduire le modèle de 1949, millésime le plus représentatif de ce chef-d’œuvre esthétique, dû au bureau d’étude de Raymond Loewy. Solido sera le seul à proposer une reproduction dans sa gamme Junior. Avec son pare-chocs rapporté et ses lignes bien rendues la Studebaker Champion, apparaît comme bien supérieure aux reproductions de Binns Road ou de Bobigny.

National Products Studebaker

Les trois discours du Président

1934. Après les années de récession dues à la crise de 1929, l’économie américaine repart. Les constructeurs automobiles montrent la voie en proposant sur le marché de nombreux véhicules innovants au plan technique mais également au plan du design.

National Products Studebaker
National Products Studebaker

Les campagnes publicitaires rompent également avec le passé. Nous avons vu récemment comment Ford essaye de convaincre les acheteurs en utilisant des reproductions en miniature de sa berline V8. Comme Ford, Chrysler et De Soto avec leurs gammes Airflow vont aussi avoir recours aux miniatures moulées en rubber, pour essayer de séduire les consommateurs. Quant à Studebaker, il choisit de s’orienter vers un autre matériau pour la reproduction ses modèles promotionnels.

Dès le milieu des années trente, Studebaker s’adresse à « National Products », firme basée à Chicago. Cette dernière sera absorbée après guerre par Banthrico, célèbre depuis les années 20 pour ses fabrications de tirelires pour les enfants, thème, o combien populaire au pays de l’oncle Sam. Les modèles sont conçus dans un alliage à fort pourcentage de plomb. Ce dernier est injecté sous pression. Cet alliage est dénommé « slush » dans le milieu des collectionneurs américains. Il a été répandu par Barclay. Au départ, les modèles conçus par National Products sont au 1/35, puis, rapidement, le fabricant choisit de passer au 1/30. De toute évidence, les fabricants de miniatures vont se lancer dans une guerre concernant l’échelle de reproduction. Si nos Ford, présentées précédemment, étaient dans leur version de base au 1/43, les reproductions créées pour Firestone seront au 1/40. Les reproductions pour Airflow quant à elles seront au 1/38, de même que la Studebaker President de National Products. Les fabricants passeront ensuite au 1/30. Il y aura même une série de Studebaker en version quatre portes avec malle au 1/20 ! Mais si la technique a bien évolué depuis les premières Barclay, une telle masse à injecter relève de la gageure. Les modèles, très fragiles, se brisent facilement. Il faut également signaler un autre problème que j’ai malheureusement rencontré, celui de la mauvaise tenue dans le temps du matériau. A cet égard, il est évident que des essais ont été faits en zamac : les traces de métal fatigue de certains exemplaires sont sans équivoque.

La version Land Cruiser President que je vous propose ce jour possède une particularité. Elle a été conçue comme modèle promotionnel, délivrant à ce titre un message publicitaire.

Sa spécificité est qu’en fait National Product s’en est servi pour trois événements particuliers. Comme la vraie Studebaker, National Product n’hésitera pas à faire évoluer légèrement sa reproduction, afin de coller au plus près à l’actualité. Les évolutions porterons notamment sur le radiateur et le capot moteur. Le modèle délivrera ainsi trois discours publicitaires pour une même President.

La première version comporte un message gravé sur la face arrière vantant la nouvelle Studebaker présentée à la foire de Chicago en 1934 : « replica of giant worlds fair Studebaker ».

La seconde version porte un message à la gloire de Firestone. Nous avons déjà vu qu’à cette période le fabricant de pneumatiques avait une politique agressive. Une troisième série porte enfin le slogan « Studebaker miracle ride » gravé sur la face arrière. Il reprend sans aucun doute celui des catalogues que les constructeurs distribuaient dans les concessions, en remplacement de la publicité pour la foire de Chicago de 1934. Il est assez logique que Studebaker ait eu besoin d’un slogan national, sans référence à un événement daté : le temps qui passe sur un produit n’est pas toujours bien vu. Ceci est particulièrement vrai à une époque où les constructeurs viennent de comprendre que l’on entre dans une société de consommation, et qu’il faut sans cesse renouveler l’offre.

En conclusion, il faut retenir que National Product est la première firme créée afin de produire des modèles promotionnels. Arcade et Tootsietoys lui emboîteront le pas en proposant des modèles promotionnels parmi leurs gammes de jouets. Mais la firme National Product, conçue elle dans ce seul but demeurera une pionnière à ce titre

Les quatre Ford rubber de 1935

L’histoire de ces autos est assez mystérieuse. Dans l’article précédent, nous avons fait connaissance avec la firme « The Perfect Rubber Company ».

Ford V8 Rubber V8
Ford V8 Rubber V8

La démarche de cette dernière consistait à contacter les concessions automobiles des marques Chrysler, Pontiac et De Soto afin que ces dernières commandent des miniatures estampillées du nom de leur garage. Dans l’histoire présentée ce jour, c’est la firme Ford qui est à la manœuvre. C’est une démarche opposée à celle de « The Perfect Rubber Company ».

Le géant de Detroit doit faire face à une rude concurrence. Fini le modèle unique. Pour garder sa clientèle il faut, comme General Motors, proposer très régulièrement un nouveau modèle. La publicité a fait son entrée dans ce marché énorme. Tous les supports sont les bienvenus. En 1935, le bureau de la publicité a l’idée de promouvoir le lancement de son modèle V8 par l’édition de sa reproduction en miniature. Il faut un matériau bon marché car les quantités souhaitées sont très importantes : nous sommes aux Etats-Unis, le potentiel est à l’échelle de ce pays.

C’est alors que l’idée de faire mouler ces jouets en « rubber » fait son apparition. Nous avons vu précédemment que ce matériau était déjà utilisé dans le monde du jouet, mais pas encore dans celui de la reproduction de miniatures automobiles.

Il est vraisemblable que la proximité des petites fabriques de jouets en caoutchouc avec celles des fabricants de pneumatiques automobiles ait été un élément déclencheur de la décision. Aux USA, les centres d’importation du caoutchouc étaient centralisés et les firmes travaillant ce matériau se trouvaient sur place.

La décision fut donc prise de commander des miniatures de Ford V8 berline. La décision a entrainé des conséquences inattendues. Aucune firme de jouets travaillant le caoutchouc ne pouvait répondre à une telle commande. Aucune n’avait les capacités de produire de telles quantités dans le laps de temps requis. Il semblerait que plusieurs d’entre elles, jouant de leur proximité se soient alliées afin de répondre à la demande du géant de Detroit. Comment expliquer en effet que, 80 ans après, nous soyons en présence de quatre reproductions portant quatre noms de fabricants différents alors que ces quatre autos sont identiques en tous points ? Cette auto fut aussi déclinée en jouet en versions coupé, fourgon et camion ridelles. La berline est sortie des quatre unités de fabrication. Le coupé n’a été produit que par trois d’entre elles, comme le camion ridelles. Quant au fourgon dit « panel van », il n’a été proposé que par deux fabricants. C’est mon préféré, car il est très représentatif de cette période (ici, sur la photo en version ambulance).

Sur une des images de la galerie trois exemples de modèles vendus comme souvenir lors de différentes foires expositions durant la période 1935-1936, représentant également une Ford V8 1935. Ils sont équipés de pneus Firestone, au contraire de la De Soto de la fiche 190, qui est équipée de pneus Goodyear. Le logo Firestone apparait aussi très clairement sur les boîtages.