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Des Dinky Toys au pays des Helvètes

Des Dinky Toys au pays des Helvètes

Ce catalogue m’a fait comprendre toute l’importance  de la documentation. De quoi s’agit-il ? D’un catalogue Dinky Toys d’exportation pour le marché américain, daté de 1954.  Le collectionneur curieux que je suis apprécie ce type de document. Les catalogues des fabricants de jouets conçus  pour des marchés  d’exportation possèdent des particularités. En faisant preuve d’observation, on repère des détails qui prennent une valeur particulière et peuvent parfois expliquer bien des choses.

J’ai ainsi sélectionné la page avec les séries dites « 38 ». Pour les collectionneurs anglais, ces autos sont des classiques. Pour les français, elles sont très attractives car elles n’ont jamais  été importées chez nous. Notons enfin que cette série consacrée aux cabriolets est fort plaisante. Elle marque avec la série 39 consacrée aux autos d’origine américaine, un vrai virage à Liverpool.En effet, ces autos sont tout de suite identifiables et portent d’ailleurs le nom du constructeur sur le châssis en tôle.

J’ai mis en parallèle  une autre  page consacrée à cette série  provenant d’un catalogue Dinky Toys, cette fois destiné à la Suisse et daté aussi de 1953-54.

C’est mon ami Charles qui m’avait trouvé ce superbe document et qui m’avait ouvert les yeux sur la beauté du graphisme. Pour ma part, j’avais été attiré par la couleur sachant que les Anglais n’avaient jamais reproduit  cette série en couleur sur des catalogues. Et pour cause, cette série est apparue à l’aube de la seconde guerre mondiale, en  juin 1939. ! La Lagonda, l’Armstrong  Siddeley et la Jaguar  complèteront la série en 1946. Mike Richardson pense que ces autos ont  été supprimées du catalogue anglais en 1950. A l’exportation,  elles survivront six années de plus !

J’ai  choisi de vous montrer ces modèles dans une version pimpante avec les jantes peintes  de couleurs vives et non en noir.

Nos amis collectionneurs anglais aiment beaucoup ces versions car  elles n’ont jamais été distribuées en Grande-Bretagne.

Dans la version suisse, un détail doit vous choquer. Il n’y a que 5 autos. Il manque la Jaguar SS100.  En fait, la marque Jaguar est très populaire outre-Atlantique, et on peut supposer qu’Hudson Dobson, l’importateur américain,  a gardé l’exclusivité de la production de Liverpool pour son marché américain. La jaguar est d’ailleurs présente dans le catalogue américain.

On la trouve jusque dans le catalogue 1956-1957 ! C’est dire comme elle devait être populaire, elle est la seule qui subsiste encore à cette date avec l’Armstrong Siddeley. Comme la Jaguar, sa création est postérieure à 1946. Le moule des autres modèles devait commencer à fatiguer sérieusement. Le premier retrait au catalogue de 1955 fut La Sunbeam Talbot.

Un détail m’avait  échappé, il est rarement relevé. Sur les catalogues américains, les modèles de la série 38 sont renumérotés de 100 à 105. Cette nouvelle numérotation annonce le nouveau système de numérotation mis en place pour la série suivante constituée d’adorables cabriolets anglais.

Ces catalogues, fort instructifs nous montrent aussi que les versions compétition ont devancé les versions civiles. C’est Hudson Dobson qui sera le précurseur, en demandant  à Liverpool de livrer la MG TF sans décoration et sans personnage, avec un étui spécifique et une référence particulière: 129.

Cette version sera vendue 85cents comme les autres modèles de la série 38, ou plutôt,  si on veut être puriste, série 100 aux USA.

Ce fut un beau tour de force de la part d’Hudson Dobson d’obtenir ce prix pour une nouveauté. Il est certain que le personnage a été sacrifié dans une recherche d’économies. Les catalogues pour Hudson Dobson sont repassés au noir et blanc, il n’y pas de petites économies.

Je reviendrai en détail sur chaque référence de la série 38.

C’est un clin d’œil à Charles que ces quelques lignes, lui qui m’avait fait découvrir ce type de documents qu’il appréciait beaucoup. Je revois ses yeux d’enfant  devant ces pages en couleur. Charles Prieur  est décédé le 5 février 2017.

Rêve de Buick !

Rêve de Buick !

Je n’ai pas acquis ce modèle directement : elle provient d’un tiers qui se l’est procuré auprès d’une personne travaillant au service marketing (études de marché) de chez Dinky Toys.

Ce tiers avait d’ailleurs acquis auprès de la même personne de nombreux accessoires : des pare-brises de new yorker, de grandes planches de décalques « Calberson » (les derniers étaient en décalque) ainsi que des écussons de pompiers de la ville de Paris.

La finition de cette auto est la même que celle d’une Buick classique : même pochoir, placé au millimètre et pas de finitions argentées au pinceau. J’essaie ainsi d’établir un classement des essais de couleur. Ce type de production, avec une finition identique au modèle de série, est évidemment la plus intéressante, et la plus désirable. A l’aune de mes rencontres et de mon expérience, je m’autorise à penser que ces modèles ne sont pas uniques.

En fait, je ne serai pas surpris de voir un jour apparaitre une autre Buick Roadmaster de cette couleur… : ces autos ont été finies sur une chaine de montage comme les autres Buick et n’ ont pu être faites à la pièce : elles font partie d’une série ;

si l’on connaissait le nombre d’autos accrochées sur le support lors de la peinture…et on connaîtrait le nombre exact d ‘autos faites dans chaque couleur.

Les couleurs de notre modèle ont été empruntées à deux autres modèles le rouge est celui du Delahaye grande échelle et, le bistre du pavillon est celui de la Studebaker Commander .

Par-delà l’Hudson

Par-delà l’Hudson

Il y a des autos miniatures qui évoquent immédiatement des souvenirs. Collectionneurs, nous avons tous notre jardin secret. Pour ma part, je range dans ces modèles l’Hudson Commodore, et plus particulièrement une couleur peu fréquente de cette dernière.

Si la passion pouvait se mesurer au nombre de kilomètres parcourus afin de ramener un objet convoité, je pense que cette aventure servirait de graduation maximum !

Revenons vingt ans en arrière. L’histoire commence par une simple lettre. Le timbre à l’effigie de la reine d’Angleterre collé dans le coin supérieur droit de l’enveloppe permettait d’en identifier immédiatement la provenance. La lettre était accompagnée d’une photographie en couleur qui lui conférait tout son intérêt. Il faut bien se dire qu’à l’époque, faire une photographie d’un modèle exigeait d’avoir un appareil à objectif macro. Mieux valait s’abstenir en l’absence de cet accessoire, car le résultat annihilait toute envie d’acquisition. Aujourd’hui, avec un téléphone portable, vous pouvez déjà obtenir un cliché très satisfaisant !

L’expéditeur, mon ami Simon Haley, tenait commerce au pays des sœurs Brontë, dans le nord de l’Angleterre entre Manchester et Leeds. Il m’écrivait pour m’informer qu’il avait acquis une surprenante couleur de l’Hudson Commodore.

 Le pavillon traditionnellement rouge clair était d’un ton chocolat du plus bel effet. La teinte du bas de caisse semblait également différente. Il me garantissait dans sa lettre d’accompagnement l’authenticité du modèle, ce dont je ne doutais point. Photo en main, j’ai décroché mon téléphone. Après un rapide échange, nous avons vite compris que nos calendriers respectifs ne nous laissaient pas beaucoup d’alternatives pour nous rencontrer.

Avec mon père, nous en avons conclu que nous pouvions aller voir ce modèle en profitant d’une manifestation qui se tenait en Allemagne ! Il suffisait de partir un jour avant, de faire le détour par Calais, monter dans les Highlands, entre Leeds et Manchester, puis redescendre et repartir pour Aix-La-Chapelle ! Et comme disait mon père : « A deux conducteurs c’est plus facile ! ».

Partis dans la nuit, la traversée se fit sans encombre, jusqu’au Dartford Tunnel. Nous avions rendez-vous avec Simon vers la mi-journée, ce qui permettait de rejoindre Douvres en fin d’après-midi. Nous n’avions pas prévu qu’un terrible carambolage impliquant plusieurs dizaines de véhicules surviendrait sur la M25 et qu’il conduirait à fermer totalement cet axe vital de Londres, toute la circulation devant alors s’écouler par une seule sortie.

Un cauchemar qui, dans le contexte routier anglais, prit vite une ampleur inconnue chez nous. A midi, nous étions encore dans la banlieue de Londres au lieu d’être chez mon ami Simon, à plus de 400 km de là ! Nous nous arrêtions régulièrement pour le tenir au courant de notre heure probable d’arrivée, sans cesse remise en cause car les embouteillages se succédaient.

Nous avons finalement touché au but vers 18 heures. Il nous avait gentiment attendus et la miniature était superbe. Munis de notre précieuse acquisition, nous sommes arrivés en Allemagne en pleine nuit et pas très frais.

Une fois rentrés en France et l’auto en vitrine, nous ne gardions en souvenir que les bons côtés de ce périple mais il explique sans doute pourquoi l’Hudson Commodore tient une place particulière dans mes Dinky Toys anglaises.

(lire la suite sur l’Hudson Commodore) 

 

La conscience du travail bien fait.

La conscience du travail bien fait.

« Non, non, ils sont en polyéthylène . Le nylon, c’était bien trop cher. Ca coûtait environ six fois plus. Nous nous en servions pour les engrenages des locomotives. De plus cette matière avait une propriété intéressante, elle était auto-lubrifiante.» Voilà de quelle manière m’a repris un ancien employé du bureau d’étude de chez Meccano. Nous parlions des pneus apparus au milieu des années soixante avec les jantes en aluminium et qui portent la gravure « Dunlop ». Comme tous les collectionneurs je les pensais injectés en nylon.

Dinky Toys Berliet GBO benne
Dinky Toys Berliet GBO benne

Mon interlocuteur a travaillé au bureau d’étude de l’entreprise Meccano depuis les années soixante jusqu’à la dissolution au milieu des années quatre-vingt.
Pour un collectionneur de miniatures, rien n’est aussi passionnant qu’une rencontre avec un ancien membre du bureau d’étude d’une entreprise de jouets.

Bien évidemment, le regard que porte le collectionneur sur sa marque préférée est différent de celui porté par un ancien salarié. Mais ce dernier finit toujours par comprendre l’intérêt que vous lui portez et apprécie que son histoire professionnelle soit une source d’émerveillement.

Les souvenirs remontent à la surface ; les souvenirs et les noms des collègues perdus de vue depuis longtemps. Comme j’ai eu la chance d’en croiser un certain nombre, il m’arrive de suggérer un nom. Parfois, cela fait mouche, le regard du narrateur s’anime et l’histoire repart.

Nous sommes devant des plans originaux. Mon interlocuteur me raconte comment les modèles sont réalisés. C’est le travail en amont du plan qui retient toute mon attention. Lorsque la direction avait opté pour un projet, un long travail de recherche et de documentation commençait.

Mieux, des membres du personnel allaient étudier le véhicule in situ. Ainsi mon homme me conte comment, un matin d’hiver bien froid, la direction l’avait envoyé avec un collègue dans une casse automobile au Bourget, afin de photographier un GMC bâché militaire et d’en relever les cotes. Plus tard, il sera également envoyé à Tours, chez Pinder, également en plein hiver, pour cause d’hivernage du cirque. Ce jour là, l’épouse du directeur marketing, que l’expédition tentait car une partie des animaux était également là, l’avait accompagné.

 

On comprend alors que la qualité d’exécution, de gravure, de détail des Dinky Toys France n’est pas due au hasard. Il y a en amont un travail fantastique pour réaliser des plans riches en détails. Je me souviens très bien que M. Malherbe s’était fait retoquer le plan de son moteur Matra de formule 1 jugé trop complexe. Quand on voit la version retenue, on n’ose imaginer jusqu’où était allé ce dernier.
L’autre point qui a retenu mon attention c’est la préoccupation d’exactitude. Ainsi, on peut dire que quasiment tous  les modèles réalisés par Dinky Toys trouvent leur source dans la réalité. Rien n’est dû à l’imagination d’un prototypiste, ce qui est rare chez les fabricants de jouets.

Ainsi, le Berliet GBO benne carrière a bel et bien existé avec cet équipement. J’ai pu dernièrement voir une photo du vrai véhicule. Destiné au désert, il était fort peu répandu sur le territoire. Tout est fidèlement reproduit.

La firme Quiralu n’a visiblement pas été animée du même souci d’exactitude. Ayant comme Dinky Toys un Berliet GBO à son catalogue, elle cherchait elle aussi à amortir son outillage. Le choix se porta sur une tribenne Marrel.

Je doute que ce modèle ait existé. On peut d’ailleurs relever que ce type d’équipement sur un châssis GBO est impossible. Il faut donc prendre ce modèle pour ce qu’il est, un jouet. Il est connu en trois déclinaisons de couleurs.

 

S’agissant du modèle Dinky Toys, une seule variante de jantes est répertoriée. La benne réalisée en plastique a pu décontenancer. Certes, en zamac elle aurait eu plus de cachet mais c’est l’époque qui  voulait cela, ainsi que la nécessité de réduire les coûts de production. Pourtant, j’avoue que j’aime bien ce camion.
Mon interlocuteur m’a également expliqué comment Liverpool cherchait encore à récupérer des modèles français au milieu des années soixante. Le bureau d’étude parisien freinait les ardeurs de Liverpool et mettait une certaine mauvaise volonté à s’exécuter. Notre homme n’hésita à me confier que ses collègues anglais ne lui semblaient pas être au même niveau. Il est vrai que la gamme de Liverpool, surtout après 1960, est assez chaotique. Effectivement, les graveurs semblent moins performants que leurs homologues français.

Terminons en soulignant que mon interlocuteur avait une grande admiration pour Solido. Lui sont revenus les mots que le graveur, amateur de voitures de sport, lançait fréquemment : « Arrêtez avec vos berlines familiales, place aux coupés sportifs !  » Meccano France aurait sans doute été avisé de corriger le tir dès le début des années soixante soixante. (voir l’article sur le Berliet GBO saharien)

 

 

La conquête du Sahara français

La conquête du Sahara français

La recherche et la découverte de nouveaux champs pétrolifères dans le Sahara ont eu des répercussions jusque dans nos vitrines d’amateurs de miniatures automobiles. On peut dire qu’il y eut à partir de 1957 un phénomène « Sahara » en France. Les magazines pour les jeunes, comme « Tintin » ou « Meccano magazine », mais aussi les grands quotidiens et même le cinéma vont s’y intéresser. Henri Verneuil tournera « 100 000 dollars au soleil » avec une impressionnante brochette d’acteurs et de superbes camions Berliet.

Toute la France a les yeux tournés vers le Sahara et les fabricants de miniatures français ne vont pas rester inactifs. Ils vont rapidement chercher à satisfaire cet engouement. Le Sahara a de quoi fasciner, les engins utilisés ont de quoi exciter la curiosité.
En 1952, quelques géologues français font preuve d’audace. Le démarrage est difficile, on trouve quelques gisements de gaz sec.

En 1956, le champ géant d’Hassi Messaoud est mis au jour. Cela vaudra la visite du Général de Gaulle. Toute l’industrie française va bénéficier de ces découvertes, et en premier lieu celle qui nous intéresse, l’industrie du matériel de transport.

L’exploitation des champs pétrolifères nécessite toute une logistique : matériel de forage bien sûr, mais aussi matériel de survie. Faire travailler des hommes et des femmes en plein désert nécessite un approvisionnement en eau potable et en nourriture. Enfin, il faut acheminer le pétrole vers les raffineries et les ports. Ces contraintes hors du commun font naître des véhicules hors normes. Si les principaux puits sont balisés par des pistes, la poursuite de la recherche conduit à s’aventurer hors des pistes. Les constructeurs de poids lourds, Berliet en tête, vont vite comprendre la nécessité d’avoir des véhicules toutes roues motrices. Les 6×4 ne sont pas suffisants. Il faut des 6X6. Une firme bénéficie de l’expérience américaine des forages pétroliers et brille dans cet exercice. Il s’agit de Kenworth qui se taille la part du lion. Dans cette période euphorique, que l’on dénommera plus tard les trente glorieuses, notre industrie du poids lourd n’a peur de rien. Tous les fabricants s’intéressent à ce marché pourtant bien étroit. Berliet, Unic, Willème notamment proposent des engins conçus spécifiquement pour l’usage saharien.

Cet engouement a des répercussions jusque dans l’industrie du jouet français, où nos fabricants, à l’instar des constructeurs de camions se livrent une farouche compétition pour un marché lui aussi assez étroit. Incontestablement nos fabricants pensent avoir trouvé un filon. Pourtant il faudra un peu déchanter.

Encore une fois, une des plus belles réalisations est l’œuvre de Dinky Toys France. Son Berliet GBO 15P 6×6 est une réussite. Son gabarit hors norme et son équipement permettent d’atteler au même titre qu’un tracteur, de longues remorques pour charger des éléments de derrick, des tonnes à eau, des containers frigorifiques voire des engins de terrassement et parfois même les deux.

Comme l’explique Jean-Michel Roulet dans son ouvrage, Dinky Toys avait prévu de réaliser une remorque : la miniature est en effet équipée de la traditionnelle lame d’acier brevetée « Meccano » permettant d’en atteler une. Mais cette dernière n’arrivera jamais. A la fin de la production, sachant que le projet de la remorque n’aboutirait pas, Meccano a purement et simplement supprimé la lame d’acier. Il n’y pas de petites économies. Comme on aurait aimé voir au moins le dessin du projet de Dinky Toys.
Ce camion Berliet GBO a obligé Dinky Toys à créer une jante et un pneu spécifiques qui resserviront sur quelques camions reproduits au 1/43 comme le Saviem porte-fer ou l’Unic Esterel. Signalons que le Berliet GBO Dinky Toys est reproduit à une échelle intermédiaire : il est au 1/55 selon les calculs de François Laurent.  Pour mémoire signalons que les camions Berliet GLR sont au 1/50 chez Dinky Toys. La couleur des jantes évoluera dans le temps en s’éclaircissant. Le crochet sera en plastique sur les derniers exemplaires.

Enfin, une version promotionnelle a vu le jour pour la société « Languedocienne ». Cette dernière était chargée d’équiper en plateau dit « oil field body » avec chèvre, des châssis nus de camions destinés à la recherche pétrolière. Cette version est, je pense, de code 1, au vu de la qualité de la décalcomanie, similaire à celles vues à la même époque sur les autres modèles Dinky Toys. Dans les années 90, un faussaire a fabriqué des décalcomanies similaires et les a appliquées sur des versions du commerce.

Les modèles falsifiés sont repérables en raison de la transparence de la décalcomanie et de la couleur des lettres, plus claire. Enfin, la croix sur la porte est différente.

Ce Berliet GBO est le second modèle de la gamme Sahara. Il suit l’Unic semi-remorque porte-tubes qui n’avait pas nécessité un gros investissement de Meccano. Le camion et la remorque existaient déjà, Dinky Toys créera juste la galerie et le support de roue de secours. Dans la réalité, le transport de pipeline était réservé à des tracteurs et des remorques bien plus imposants.

Le succès n’a pas été au rendez-vous. C’est sûrement la raison pour laquelle la remorque prévue n’a jamais vu le jour. Dinky Toys réutilisera une partie du moule de son Berliet GBO, afin de mieux l’amortir, mais c’est est une autre histoire que nous verrons prochainement.