La Mercury Willys station wagon ou comment transformer une auto tout terrain en un objet chic et de bon goût !
Mon père a toujours eu un faible pour la firme Mercury. Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’indiquer, cela tient notamment au talent déployé par la firme turinoise dans le mélange des couleurs.
Mes parents avaient une activité liée à la mode, je les ai fréquemment entendus louer les Italiens pour leur sens des couleurs et leur habileté à les marier.
Mercury Willys break bois
Mercury Willys break bois
Mercury Willys break bois
Mercury Willys break bois
Mercury est un peu passé de mode en Italie. Il y a trente ans c’était la marque préférée des collectionneurs. La roue a tourné. Les générations qui ont joué avec des Mebetoys et des Edil Toys sont désormais en âge de collectionner. Elles n’ont connu que la fin de Mercury, qui ne fut pas une période heureuse pour la firme de Turin. Pour ces collectionneurs, ce sont les Mebetoys, Politoys, ICIS ou Edil Toys qui comptent.
Pour moi, l’Italie reste et restera attachée pour toujours à Mercury.
couleurs de Mercury Willys
Je suis particulièrement intéressé par la période qui s’étale de l’après-guerre aux années soixante. Bien que je n’aie pas joué avec ces autos, je suis sensible à la poésie qui s’en dégage. De plus, elles sont très bien fabriquées, peut-être trop bien : ce sont davantage des maquettes que des jouets. En effet, au milieu des années soixante la demande imposait ce type de fabrication sophistiquée. La gamme Mercury invite à se plonger dans la production automobile italienne. Aucune auto populaire produite dans la péninsule vers le milieu des années cinquante ne manque. Lancia, Fiat, Alfa Romeo ou Innocenti, elles ont toutes été reproduites. L’échelle choisie, pas vraiment standard, était le 1/45. Cette série faisait suite à la première gamme qui proposait des autos plus près du 1/40.
Il y a cependant une exception notable : la fameuse numéro 8 reproduite au 1/25 environ. Elle est rare et manque encore à beaucoup de collectionneurs.
Mercury Willys break bois
personnage en route pour l’aventure !
Mercury Willys break bois
Curieux destin que celui de cette miniature qui connaitra deux matériaux différents. Une partie de la production sera injectée en zamac, l’autre en aluminium. Il faut tenir le modèle en main pour sentir la différence, aucun signe extérieur n’aide à l’identification. Mercury a peut-être voulu alléger le modèle en vue de son l’exportation. La technique ne sera plus réutilisée à Turin. Une rapide analyse de la gamme Mercury démontre que c’est le marché américain qui était visé. Au delà des marques italiennes et d’une Volkswagen allemande, la production Mercury est consacrée aux autos américaines : Lincoln, Studebaker, Willys, Cadillac. Il faut dire que la colonie italienne était très nombreuse en Amérique. L’achat d’une petite Mercury au fils devait constituer pour le père comme un lien avec sa patrie d’origine et peut-être un moyen de l’éduquer au bon goût.
couleurs de Mercury Willys
Cette belle Willys avait tout pour plaire : une caisse bois, une finition bicolore, une allure atypique et l’aventure au coin de la rue. Nos actuels bureaux d’étude ne renieraient pas cette tout terrain chic et de bon goût. Elle était peut-être trop en avance. Gasquy livrera également une très belle reproduction de ce modèle, au 1/43 en zamac. Comme la Mercury, elle est peu fréquente.
ou l’histoire de la Land Rover Dinky Toys promotionnelle.
série du commerce et série spéciale
Il n’est point besoin de maîtriser l’anglais parfaitement pour traduire « Land Rover ». On peut aisément traduire cela par « La Rover agricole « . Cette auto conçue en aluminium après-guerre du fait de la pénurie d’acier est le fruit de la réflexion de décideurs anglais qui se sont inspirés de la Jeep américaine. Surtout des nombreuses possibilités qui s’offraient après- guerre a ce type d’engin tout terrain qui n’existaient pas avant la guerre, et que cette dernière avait enfanté.
Nos amis anglais ont donc mis en chantier une auto polyvalente qui pourrait suppléer et compléter les taches agricoles d’un petit tracteur, tout en étant capable de se déplacer facilement sur route.
La prise de force plaçée sur le côté gauche du véhicule est un bon exemple du genre de travaux agricole que pouvait effectuer cette auto. Sans parler des différents accessoires qu’elle pouvait tracter.
série du commerce et série spéciale
série du commerce et série spéciale
série du commerce et série spéciale
nuance de couleur verte sur la première version
L’introduction de la reproduction en miniature, chez Dinky Toys dans sa gamme agricole n’est pas le fruit du hasard. Il y a vingt-cinq ans environ, Alan Lee, solide collectionneur anglais fit la découverte d’un surprenant ensemble. Ce dernier mit la main sur un suremballage de six pièces. Jusque-là rien d’extraordinaire.
Par contre ce dernier était accompagné d’une lettre émanant du représentant du Ministère de l’agriculture anglais dans le comté du Warwickshire. De cette lettre j’avais déduit que le ministère avait dans chaque comté un représentant. Cette lettre mettait en évidence le besoin de faire connaître les vertus de la Land Rover dans le milieu rural .
pare-brise peint de couleur argent
finitions « luxe » d’origine
série pour le ministère de l’agriculture
modèle réalisé en petite série, finitions de série
petites finitions de couleur argent d’origine
petites finitions de couleur argent d’origine
série spéciale réalisée pour le ministère de l’agriculture.
Ce représentant très officiel de l’Etat britannique devait donc faire la promotion de ces machines. On imagine tout un attirail de catalogues, et autres notices explicatives. En plus de cela, l’Etat britannique avait commandé une série de Land Rover à Dinky Toys qui devaient être distribuées lors de ces démonstrations. Pour cela, c’est bien une commande spéciale qui a été faite. L’auto est d’une robe inédite, kaki. Mais ce que l’on remarque en premier c’est la finition « luxueuse » de ces miniatures. Je n’en sais pas plus. Je ne sais comment ont été exécutées ces modifications. Une chose est sûre. J’en ai acquis une à l’époque. Il y en avait cinq autres, toutes neuves en boîtes. Alan Lee avait gardé la lettre d’époque, mais je l’ai eu en main. Je n’ai pas souvenance d’ avoir revu d’autres exemplaires de cette rare version. (voir l’autre article sur la Land Rover)
Voici une drôle d’histoire qui m’a servi de prétexte pour vous présenter la Dinky Toys Land Rover pick-up.
nuances de couleur sur le premier modèle (intérieur de couleurs bleu)
Il y a déjà fort longtemps que je me déplace dans Paris en vélo. Près de 25 ans, été comme hiver. Je conviens que c’est un choix dangereux. Il faut avouer que dans la capitale, la cohabitation entre les différents moyens de se déplacer est devenue tendue, pour ne pas dire plus. Chacun rejette la faute sur l’autre, et oublie simplement qu’en fonction de l’heure de la journée et du déplacement, il a vocation à passer d’une catégorie à l’autre.
Dernièrement j’ai été pris, dans un gigantesque embouteillage dans le cœur de Paris. Même en vélo, pas moyen de se dégager. Il fallait patienter, mettre pied à terre et attendre une petite brèche où s’infiltrer pour repartir. Devant moi se trouvait un autre cycliste. Ce dernier paraissait bien frêle coincé à côté d’une grosse auto du genre « tout terrain urbain ».
Arrivé à hauteur du conducteur, il décocha à son encontre cette petite maxime : « grosse bagnole petite quéquette ! ». Je restais pantois devant le côté moqueur et enfantin de l’invective. Dans la jungle urbaine les échanges d’amabilités prennent rarement cette forme.
nuances de couleur sur le premier modèle (intérieur de couleurs bleu)
Intérieur bleu ou vert
intérieurs de couleur bleu ou vert
intérieurs de couleur bleu ou vert
Notre cycliste n’hésita pas, deux minutes plus loin, à récidiver. L’incongruité de la situation tenait aussi au personnage. Il s’agissait d’un monsieur d’âge mûr, qu’aucun signe extérieur ne distinguait. Il y avait de l’humour potache dans son comportement. Cette petite scène m’a réjoui et depuis, à chaque embouteillage parisien, à la vue des grosses autos engluées dans la circulation je ne peux m’empêcher de penser à ce cycliste.
nuance de couleur verte sur la première version
nuance de couleur verte sur la première version
nuance de couleur verte sur la première version
Il faut bien dire que les constructeurs proposent des autos de plus en plus volumineuses. Les motos, les scooters mais aussi les poids lourds semblent soumis aux même lois du marché : toujours plus gros. C’est un paradoxe au moment où il y a de moins en moins de place !
Enfant je rêvais de Land Rover. C’était le rêve d’un enfant qui avait lu « Le lion » de Joseph Kessel ou qui regardait les aventures de Daktari à la télévison. Ces autos étaient rares dans le parc automobile français.
A la campagne, quelques professionnels de chez nous utilisaient ces engins, notamment les gardes forestiers de la forêt de Compiègne. Mais de là à imaginer que quarante ans plus tard les versions urbaines de ces engins seraient à la mode, il y avait un monde.
variantes tardives avec personnage en plastique
variantes tardives avec personnage en plastique et de couleur rouge
variantes tardives avec personnage en plastique et de couleur rouge
variantes de personnage en plastique ou en zamac
variantes de jantes plastique: rouge ou verte
variante de chassis
Je vous propose donc une petite étude de ce joli modèle que Dinky Toys a créé pour sa série agricole, la série 27. Tracteurs, remorques, accessoires de travaux des champs et même un break Woody constituent cet ensemble fort plaisant. Le succès de cette série ne s’est jamais démenti, au point qu’en bon gestionnaire, la firme de Binns Road les garda fort longtemps au catalogue. Il faut aussi avouer qu’un tracteur ou une remorque d’épandage se démodent moins vite qu’une monoplace ! Comme cette dernière, la série agricole connaitra des jantes en plastique du milieu de années soixante !
Notre Land Rover est donc sortie en 1950 sous la référence 27 D. Elle fut distribuée par boîte de 6. Dès le départ l’auto est disponible en deux teintes primaires qui évolueront chacune au gré de la production.
La première est de dominante orange et la seconde de dominante verte. Commençons par l’orange. La première série est de couleur brique (très différent de l’orange classique). Dans cette finition de carrosserie, les sièges sont peints en bleu marine. Plus tard la couleur de la carrosserie s’éclaircira nettement et l’intérieur sera de couleur vert foncé. En fin de production de cette version apparaitront les jantes en plastique en place de celles en zamac peintes. Enfin, l’auto recevra une robe de couleur rouge avec intérieur de couleur jaune. En toute fin de production, sans doute pour des raisons d’économie, ce dernier ne recevra même plus ce voile de peinture jaune.
La série à dominante verte aura une carrière plus courte. Les premiers exemplaires seront proposés en vert très pâle avec intérieur de couleur crème. Au fil de la production, le vert prendra des tonalités plus franches. A ma connaissance la série de couleur verte ne recevra jamais de jantes en plastique, cette déclinaison de couleur étant arrêtée prématurément. Les amateurs de variantes ont avec cette auto matière à collectionner. Fort logiquement, compte tenu de la durée de production, le moule a subi des retouches et des aménagements, notamment dans les parties échancrées. Les photos permettent d’apprécier l’évolution des pare- chocs avant. C’est un parfait exemple de ce que l’on peut appeler « simplification dans le temps ».
Cette semaine, continuons notre étude sur la série 25 après-guerre, avec le Dinky Toys Ford entrepreneur.
Crochet moulé
Injecté d’une pièce, y compris, au départ, le crochet d’attelage, on peut considérer cette version comme le modèle de base de la série 25.
Comme beaucoup de fabricants, avant ou aprés-guerre, petits ou grands, Dinky Toys utilisera l’astuce consistant à créer deux références au catalogue avec un seul moule. L’adjonction d’une bâche en tôle sert à différencier deux versions.
Dinky Toys ira encore plus loin avec ce camion Ford Poissy (voir le Ford bâché) .Livré au départ sans publicité, Meccano multipliera les références à son catalogue en décorant la bâche de publicités : Calberson, SNCF puis Grands Moulins de Paris. Cela permit d’ offrir aux enfants des variantes faciles à réaliser et du plus bel effet graphique. Plus tard, reprenant l’idée vue sur le Studebaker dès 1949, Dinky Toys installera une grue en tôle permettant une variante supplémentaire sur la base de ce camion ridelles.
Dinky Toys Ford entrepreneur rouge
Dinky Toys Ford entrepreneur vert
Dinky Toys Ford entrepreneur vert
Dinky Toys Ford entrepreneur crème
Dinky Toys Ford entrepreneur crème
Dinky Toys Ford entrepreneur gris
Dinky Toys Ford entrepreneur gris
Dinky Toys Ford entrepreneur argent
Dinky Toys Ford entrepreneur argent
Le 25 I, référence que Dinky Toys donna à ce modèle, connaitra les trois variantes de moule (voir le Ford brasseur). Cette semaine nous nous attarderons sur la première, équipée de roues en zamac monobloc peintes de couleur noire. Pour les puristes, signalons que cette première version connaît elle-même deux sous-variantes.
Dès le départ, le moule reçut une petite modification afin de renforcer le pare-chocs avant qui était trop fragile. Les premiers exemplaires sont dépourvus de ce renfort, visible aisément en retournant le modèle.
variante de mouleDinky Toys Ford entrepreneur vert
Sur le plat du pare-chocs apparaît une barre : elle était peut être destinée à faciliter la diffusion du zamac lors de l’injection. Enfin signalons une rare couleur produite uniquement sur les premiers exemplaires.
Un splendide vert cru, couleur empruntée aux camions croisillons d’après-guerre, donc logiquement contemporain de ces camions Ford ! Il faut enfin signaler de nombreuses nuances. Ainsi, les couleurs grise et bleue connaissent des nuances assez nettes de teinte. Durant cette période , il semble que Dinky Toys ait utilisé des peintures plus ou moins chargées en vernis. Peut-être ont-ils eu recours à deux fabricants de peinture différents. Ou alors c’est la qualité de cette dernière qui a évolué.
Les vieux collectionneurs sont souvent désabusés. On les entend se plaindre qu’ils ne trouvent plus rien à mettre dans leurs vitrines. Pourtant les objets insolites ne manquent pas. Il faut juste savoir ouvrir les yeux. La preuve avec cette Ingap Ferguson P99, dans une variante un peu spéciale…
Pour preuve, voici le récit d’une rencontre que j’ai faite lors d’une bourse milanaise. J’ai découvert sur une table un incroyable coffret. C’est l’association des éléments qui le composaient qui était des plus étranges.
Coffret Kaloderma Ingap Ferguson P99
Coffret Kaloderma Ingap Ferguson P99
La marque Kaloderma envisageait de conquérir de nouveaux clients pour sa mousse à raser et son après-rasage en intégrant dans un petit coffret une formule 1 de la marque Ingap. Le raccourci est facile.
Si j’ai trouvé un intérêt à suivre les compétitions de formule 1 jusque dans les années soixante-dix, elles n’ont aujourd’hui pour moi plus aucune saveur. Les plateaux sont maigrelets et les règlements incompréhensibles pour le grand public. Les courses ne sont plus qu’une longue procession. Bref, le monde actuel de la formule 1 nous gratifie d’un spectacle rasant. Ce coffret de crème à raser pourrait être actualisé avec des monoplaces 2015, en provenance de chez Spark et Minichamps.
Durant les années soixante, les courses étaient disputées. Les résultats le prouvent. Rares étaient les pilotes qui sur une saison de Grand Prix remportaient plus de quatre ou cinq courses.
trois déclinaisons à partir du moule Ingap
L’auto du jour est un cas à part, et c’est sa singularité qui m’a incité à acquérir l’ensemble. Il s’agit de la Ferguson P99. Mon ami Marco Benisi qui vendait ce coffret m’a indiqué que tous les coffrets avaient été dotés d’une des six autos de la gamme Ingap. Le mien contient donc cette Ferguson. Il s’agit bien du Ferguson du monde agricole. Ce n’est pas un cas isolé. Lamborghini et David Brown sont aussi des marques de tracteurs. Cette monoplace avait été construite pour faire valoir la technologie des quatre roues motrices, empruntée bien sûr au monde rural. Elle souffrira du changement de réglementation lorsque la cylindrée autorisée passera de 2,5 litres à 1,5 litre. Le handicap résultant du surpoids engendré par ce mode de traction intégrale devenait insurmontable. Pourtant elle gagnera un Grand Prix, hors championnat, mais qui réunissait tout le gratin de l’époque. Cela c’est déroulé lors de l’International Gold Cup à Oulton Park. Stirling Moss profitera des conditions climatiques et de la pluie pour s’imposer sur Jack Brabham. Déjà, au Grand Prix de Grande-Bretagne 1961, dans les mêmes conditions de course, elle avait dévoilé un potentiel certain. Elle remportera ensuite le championnat de courses de côtes britanniques en 1964.
Je suis devenu un inconditionnel de cette auto, qui a été la dernière monoplace à moteur avant à s’imposer dans une compétition.
Ingap Fergusson P99
chassis de la version Ingap
Coffret Kaloderma Ingap Ferguson P99
le dessin de la parabolique de Monza, comme si vous y étiez !
Coffret Ingap avec l’intégralité de la gamme
La reproduction la plus connue de cette Ferguson est celle d’Ingap. Le modèle connaitra une diffusion sous plusieurs formes : en étui neutre individuel, en coffret avec les autres modèles de la gamme et au milieu des tubes de crème à raser de la marque Kaloderma crema per barba. Je connais au moins deux formes distinctes de coffret : en carton de forme allongée, avec les modèles alignés côte à côte ou sur un carton avec les modèles présentés côte à côte et maintenus par une bulle en plastique thermoformée. Je n’exclus pas la possibilité de découvrir une autre forme de présentation.
Chassis du modèle Clé qui permet de l’identifier
Clé Ferguson P99 à partir du moule Ingap
Les modèles Ingap seront repris par la firme française Clé qui y vit l’occasion d’introduire à peu de frais des autos de course dans sa gamme bon marché. Les jantes sont typiques de cette firme.
Copie de la version Ingap en provenance de Hong Kong
Copie de la version Ingap en provenance de Hong Kong
Chassis de la version Hong Kong
Moins connue, peut-être produite sans autorisation, une troisième déclinaison verra le jour à Hong Kong. C’est le jeune collectionneur Arnaud Guesnay qui m’a fourni cette variante. Il semble bien que les six modèles aient connu une variante en Asie. Les deux Ferrari et la Porsche ont été répertoriées. Elles se caractérisent par des couleurs chamarrées et l’adjonction d’un numéro de course en papier.
Marx Ferguson P99 monoplace
Marx Ferguson P99 monoplace
Toujours en Asie, mais pour le marché anglo-saxon, la firme Marx décida de reproduire des monoplaces des années soixante. Marx a choisi aussi de reproduire une Ferguson. L’échelle choisie est le 1/41 environ. Cette gamme de monoplaces existe au moins en deux échelles de reproduction. Ainsi j’ai eu le loisir de voir une Ferguson de chez Marx au 1/25. Même couleur, même type de boîte, tout est identique sauf l’échelle. La reproduction n’est pas exceptionnelle. Le jouet est équipé d’une friction. Ce qui est frappant ce sont les pneumatiques qui équipent le jouet et qui semblent davantage conçus pour un tracteur que pour une monoplace.
AK Ferguson P99 formule 1
Coffret de revendeur AK avec la gamme complète des monoplaces
Coffret de revendeur AK avec la gamme complète des monoplaces
La dernière reproduction nous vient d’Allemagne. C’est la firme AK qui proposera, elle aussi une gamme de monoplaces dont une Ferguson. Pour ce modèle également, la fidélité de reproduction n’est pas au rendez-vous. Ce fabricant germanique se démarquait des autres par l’utilisation de teintes métallisées qui constituent sa marque de fabrique. On appréciera le coffret de détaillant dont le couvercle est décoré de stand dignes du Nürburgring avec beaucoup de publicité pour la marque d’essence germanique « Aral ».
Le trait commun de toutes ces reproductions est le fait que ces fabricants ont voulu inscrire à leurs catalogues une série de monoplaces. Bien évidemment après les incontournables vedettes qu’étaient les Cooper, Ferrari, Porsche et Lotus à l’époque il fallait bien remplir les coffrets. C’est comme cela que cette Ferguson s’est retrouvée à compléter des séries, ce qui est une belle performance pour une auto aussi éphémère. Elle n’a pas brillé sur les pistes, mais elle est fort bien représentée dans nos vitrines.
Auto Jaune Le Blog de Vincent Espinasse collectionneur