Archives de catégorie : France

L’exception française : la relation entre Renault et la C-I-J

L’exception française : la relation entre Renault et la C-I-J

La Renault 4cv 1949

C-I-J Renault 4cv 1949 "Cinzano"
C-I-J Renault 4cv 1949 « Cinzano »

En bons Français, nous aimons souligner toutes les choses que nos amis anglais font différemment de nous. Je ne vais pas énumérer la liste. Elle est bien longue. Si longue qu’on serait prompt à penser qu’il y a chez eux une volonté délibérée de se singulariser.
C’est oublier un peu vite nos propres particularismes. Je ne vais pas parler des règles de grammaire qui, pour un étranger, doivent constituer un véritable casse-tête.
On peut bien sûr citer « l’exception culturelle française ». Il faut en effet se souvenir que la France a été la première nation à se doter d’un ministère dédié à la culture, confié à André Malraux, et ce dès 1959.

Notre pays peut également s’enorgueillir d’une autre « exception française ». Elle concerne le monde de l’automobile. Il s’agit du droit exclusif de reproduction accordé à un fabricant de jouets en miniature par un constructeur automobile, tel qu’il existait entre la firme Renault et la C-I-J. J’ai cherché dans ma mémoire et je n’ai pas trouvé dans un autre pays d’exemple de contrat de ce type.

Pour mieux comprendre ce lien, il faut remonter avant-guerre, au milieu des années 20, lorsque les deux firmes Citroën et Renault rivalisaient d’ingéniosité pour promouvoir leurs produits. Il faut reconnaître que Citroën a toujours eu une longueur d’avance sur Renault. Citroën décida donc de lancer la fabrication des « Jouets Citroën », dont il confia la fabrication à C.I.J au grand dam de Louis Renault. Mais en 1935, Citroën en grande difficulté, est reprise par Michelin, qui met en place un plan d’économie. Des coupes drastiques sont pratiquées et Les Jouets Citroën sont sacrifiés sur l’autel des économies.

Renault en profite alors pour se tourner vers le fabricant de Briare et reprend à son compte l’excellente idée de Citroën. Les « Jouets Renault » sont nés. Un contrat d’exclusivité est signé. Après la guerre et malgré la nationalisation de Renault et la création de la « Régie Renault », C-I-J gardera son contrat d’exclusivité, quelque peu adapté à la nouvelle société.

C-I-J a ainsi bénéficié d’un droit exclusif de reproduire les véhicules de la gamme Renault (auto, camion, agricole) en « métal » (zamac) et en tôle.
La période d’après-guerre a vu l’apparition des premiers jouets en plastique. Ces derniers n’étaient pas dans le champ du contrat. Il semble d’ailleurs que Norev ait bénéficié d’une position privilégiée.

François Laurent m’a en effet fourni un très intéressant document de la Saprar, un catalogue destiné aux garagistes. Cette société distribuait dans les concessions principalement les pièces détachées Renault mais aussi les jouets C-I-J. On relève bien sûr la présence des modèles Renault reproduits par la C-I-J mais aussi des miniatures Norev et Jouef (rare tracteur agricole). On remarque à cet égard l’importance du matériel agricole Renault dans la période d’après-guerre, la couverture du catalogue en atteste.

A l’occasion de leur distribution par la Saprar, les Norev mais aussi les C-I-J recevaient un numéro spécifique sur une étiquette dactylographiée apposée sur les languettes. Ce mode de distribution dut cependant être assez éphémère. La Saprar devait avoir assez à faire avec les pièces détachées pour les autos Renault.
Le fait que les reproductions en plastique ne soient pas visées par le contrat d’exclusivité démontre que les consommateurs et la régie ne plaçaient pas sur un pied d’égalité les reproductions en zamac et celles en plastique. Cela a bien changé chez les collectionneurs. Désormais les reproductions en plastique sont autant appréciées que celles en zamac .

De plus, n’en déplaise aux amateurs de véhicules en zamac, la plus belle reproduction en miniature d’une Renault 4cv est bien celle produite par Norev.

Afin d’illustrer ce premier chapitre, voici la première série de Renault 4cv produites par la C-I-J en 1949, deux ans après la présentation de la vraie voiture.

Cette série se caractérise par sa calandre moulée à 6 barres, son châssis pincé et ses belles roues injectées en zamac brut. Les modèles étaient distribués en boîte de six pièces. Je vous invite à regarder le commentaire de la Saprar devant la boite de six pièces représentée dans le catalogue « une teinte par boîte de six ».

C-I-J Renault 4cv 1949 roues zamac avec défauts d'ébardage.
C-I-J Renault 4cv 1949 roues zamac avec défauts d’ébardage.

J’aime particulièrement cette première mouture. On voit sur certains exemplaires de gros défauts d’ébarbage. C’est de cette première série qu’est issue la superbe version aux couleurs Cinzano, modèle promotionnel par excellence. La C-I-J a réalisé un beau travail de pochoir pour reproduire cette auto appartenant à la flotte publicitaire de la marque d’apéritif.

Elle fut notamment distribuée lors du Tour de France cycliste. C’est là que M. Dufour a acquis la sienne. Autant vous dire qu’il y tient comme à la prunelle de ses yeux. Il est vrai que cela confère à cette belle 4 CV un attrait supplémentaire.

 

La Peugeot 203 des congés payés

La Peugeot 203 des congés payés

Avec cette Peugeot 203 nous sommes en présence d’une miniature de conception simple. Une carrosserie monobloc en plastique injecté, sur laquelle est simplement collé un châssis en plastique de couleur noire.

Peugeot 203 Minialuxe
Peugeot 203 Minialuxe

Les phares sont les seules pièces rapportées. La finition de la calandre et des pare chocs est réalisée au pinceau, de couleur argent. Les jantes, sur les premières séries sont de diamètre généreux, de couleur orange, et équipées de pneus crampons de couleur gris. Elles étaient communes à toute la série. Elles sont surdimensionnées sur notre modèle. et étaient davantage appropriées aux Aronde, Vedette ou autre Frégate.

Il faut dire que notre Peugeot 203 est un peu ramassée, mais le charme opère.

Les teintes retenues par Minialuxe au début de la production sont attrayantes : les couleurs acidulées semblent tout droit sorti d’un film de Jacques Demy. La particularité des modèles photographiés est qu’ils sont équipés d’une galerie et de 3 valises. Minialuxe équipera ainsi l’ensemble de ses premiers modèles. La galerie est simplement maintenue par 4 points de colle. En proposant cette variante, Minialuxe a bien compris l’intérêt des enfants pour les accessoires. L’idée sera reprise plus tard par des firmes comme Corgi toys et Dinky toys qui livreront leurs modèles avec des valises, malles et sacs à mains à placer dans les coffres.

Ces accessoires faisaient la joie des enfants et plus tard celles des collectionneurs !

Mais il faudra attendre des firmes comme Spot on pour voir réapparaître des galeries équipées de bagages, fleurant bon les départs en congé… et les embouteillages !

Le Citroën U23 vert de chez Dinky Toys

  • Citroën U23 vert Dinky Toys
  • Jantes en zamac de couleur verte
  • Marquage de couleur blanche
  • Radiateur peint de couleur argent
  • Pavillon lisse
  • Modèle de pré- série
Citroën U23 Dinky Toys
Citroën U23 Dinky Toys

La présence d’un pavillon lisse permet d’établir que ce modèle était un test. On peut en effet raisonnablement penser qu’à chaque création d’ un nouveau moule, des test étaient effectués afin de vérifier si le moule permettait d’obtenir un modèle sans défaut.

Ensuite, si tel était le cas, le moule était consolidé notamment par un quadrillage du pavillon, ou un renfort entre 2 parties fragiles. Il est intéressant de noter que Meccano ne jetait pas les modèles issus des tests mais se servait de ces premières injections pour tester des couleurs : ainsi, rien n’était perdu !… autre détail intéressant, il existe au moins 2 modèles identiques. Le modèle présenté vient de M. Chaudey, qui était employé au bureau d’études de chez Dinky Toys….

Il m’a été signalé une version rouge avec pavillon lisse que je n’ai malheureusement jamais vu. Dinky Toys a finalement opté pour la réalisation en série pour la couleur rouge. On peut regretter qu’il n’ait pas donné suite à ses essais en vert…

Minialuxe: la première série de taxis

Minialuxe: la première série de taxis

Souviens-toi de la Minialuxe de Soissons !

Nous venons de passer le cap des quatre cents articles. Il est temps de revenir sur la création de ce blog. Il a une histoire, il n’est pas né par hasard, sur un coup de tête.

ensemble de Minialuxe taxi première série
ensemble de Minialuxe taxi première série

Il faut remonter quelques années en arrière, à l’époque où régulièrement Messieurs Beaujardin et Darotchetche venaient me rendre visite au magasin, en tant que clients. Un beau jour, ils m’ont annoncé qu’ils allaient avoir besoin de moi. Un homme d’affaires bordelais, Monsieur Faujanet, lui-même collectionneur, allait lancer un magazine sur le thème de la miniature automobile. Plus tard il relancera la marque Minialuxe. La revue prendrait le nom de « Passion 43 ». Ambitieux projet.

Ils m’ont fait comprendre combien ma collaboration serait intéressante puisque j’avais à la fois la casquette du professionnel de la miniature et celle du collectionneur. J’ai d’abord décliné l’offre, en invoquant le manque de temps. Puis, j’ai reconsidéré ma position. Je me sentais une certaine responsabilité en tant qu’acteur de ce secteur et je ne voulais pas me dérober.

Finalement, on m’offrait l’opportunité de faire partager ma passion. Je donnai mon accord. Je trouvai un arrangement des plus simples avec Monsieur Beaujardin : en échange d’un quart de page de publicité, je m’engageais à produire quelques articles par numéro. La date de lancement du journal correspondait peu ou prou à celle du lancement de mon site de vente en ligne. J’y voyais une opportunité intéressante.
M. Beaujardin m’adressa un courrier confirmant l’accord. Cependant, peu de temps avant le lancement de la revue, M. Beaujardin, est revenu me voir pour dénoncer notre accord. Il allait falloir payer la publicité. Très déçu par cette volte-face à l’origine de laquelle se trouvait vraisemblablement M. Faujanet, je n’ai reçu aucune explication de sa part. Je me suis complètement désengagé de cette affaire, mais j’ai vécu cet épisode comme une mise à l’écart du monde de la miniature.

Piqué au vif par l’attitude cavalière de M. Faujanet, l’adversité m’a donné l’énergie nécessaire pour rebondir. Puisque j’étais prêt à écrire des articles, j’ai demandé à mon fils de me fabriquer la première maquette du blog.

Ce dernier a connu rapidement une bonne audience. L’outil a ensuite évolué pour quelque chose de plus performant. Depuis, je réalise également un petit recueil, « Pipelette » que j’offre en version papier au moment de Noël. Il est aussi consultable sur le site marchand, le troisième numéro est quasiment fini.
Nous avons chaque jour entre 200 et 500 visites. J’ai toujours autant de plaisir à chercher des thèmes, j’aime particulièrement trouver des liens, parfois improbables, entre les miniatures et des sujets beaucoup plus divers. Je profite de chaque sortie, exposition, documentaire, film, opéra pour trouver la matière première. Au fil des ces articles, grâce à mon épouse qui relit et remet en forme mes écrits et à M. Dufresne qui corrige l’ensemble, nous avons trouvé un style qui est propre au « blog de l’auto jaune ».

Pour illustrer mes propos j’ai choisi de présenter des Minialuxe, puisque , comme vous l’avez vu plus haut, M. Faujanet est à l’origine de la renaissance de Minialuxe.

Quelle drôle d’idée que d’avoir relancé cette marque, qui de son temps, n’a jamais su conquérir le public.

 

Minialuxe appartient à un groupe de petits fabricants que je qualifierais, sans aucune arrière-pensée « d’opportunistes ». Comme Clé, FJ, Eria, Quiralu et bien d’autres, ils ont dû se fabriquer un réseau de distribution car celui des marchands de jouets leur était quasiment fermé. Les Minialuxe ont donc trouvé leur place dans les Monoprix, les bureaux de tabacs, les stands des kermesses, les kiosques, les gares, les marchés, les marchands de couleurs et de souvenirs.

C’est le genre de jouets que la grand-mère achetait au gamin avant de reprendre le car pour rentrer au village afin d’avoir la paix durant le trajet retour. Il ne fallait pas que le voyage soit trop long car les ouvrants des miniatures Minialuxe avaient une durée de vie limitée.

L’achat de ces miniatures avait quelque chose de compulsif. C’est clairement la modicité du prix qui déclenchait l’achat, comme pour les Norev. La comparaison s’arrête là. Les Norev ont été distribuées en magasin de jouets. Comme les Dinky Toys et les Solido, elles bénéficiaient d’une gamme solide et renouvelée. Un catalogue annuel venait créer la demande auprès des enfants. Il est vrai d’ailleurs que l’on pourrait classer les fabricants selon qu’ils éditaient ou non un catalogue.

Pour cet article j’ai sorti une des séries les moins fréquentes de chez Minialuxe. Cette firme a compensé le peu de moules disponibles par une grande variété de déclinaisons. C’est même une constante dans l’histoire de la marque que d’avoir décliné des taxis, des modèles équipés d’une remorque (toujours la même du début à la fin de la production), d’un porte-bagages, d’un mécanisme…Voici donc les miniatures de la première série en version taxi. Elles furent vendues dans des étuis individuels qui sont encore plus rares que les miniatures elles-mêmes.

Minialuxe et la télévision

Minialuxe et la télévision

400ème

Nous y sommes. Voici le 400ème article publié. Je ne suis pas attaché aux chiffres, mais le tableau qui permet de mettre en ligne les articles est formel : à l’issue de cette dernière mise en ligne le compteur affichera 400 articles publiés.

J’ai pensé qu’il était temps de revenir un peu en arrière. La création de ce « blog » correspondait au besoin de faire partager ma passion pour le monde de la miniature automobile et de faire découvrir aux collectionneurs sous un angle original, des autos qu’ils pensaient parfois bien connaître.
Le démarrage a été laborieux. Je me souviens de la tête de mon épouse lorsque je lui ai demandé de lire et de corriger les premiers textes. Ils étaient manuscrits et copieusement raturés, sans doute illisibles pour tout autre que moi. L’exercice m’a été salutaire. J’ai appris à composer ces textes en me mettant à la place du lecteur. Mon épouse est ma première lectrice. Comme elle n’est pas du tout collectionneuse, elle est exigeante au regard du critère d’intelligibilité.
Il y a deux ans, nous avons dû évoluer : le langage (HTML) servant à mettre en ligne ces écrits était devenu obsolète. Patrick, l’informaticien qui travaille avec moi a dû reformater et remettre en ligne les textes un par un. Aujourd’hui, je dispose d’un outil moderne qui tient le compte des articles en cours d’écriture, de correction ou de relecture. J’ai environ 30 articles d’avance. Certain attendront deux ans ou plus avant d’être publiés, d’autres le seront tout prochainement.

Charbens Caravane de gitan
Charbens Caravane de gitan

J’ai profité de cet événement pour faire un bilan et une sélection de mes trois articles préférés. Je vous invite, sur le portail du site à me communiquer votre préféré. Sur la troisième marche du podium figure « Mon pote le gitan ». Ce texte a été écrit en très peu de temps. Il collait à l’actualité politique. S’agissant des reproductions de caravanes de gitans, j’avais trouvé intéressant sociologiquement de confronter l’approche des fabricants anglais et des fabricants français.

Vient ensuite l’article sur la Porsche 917 de chez Dinky Toys. La première raison est l’attachement que mon père et moi vouons aux bolides de la firme de Züffenhausen. Nous avions commencé la collection de miniatures automobiles en rassemblant des autos de course et notamment des Porsche. Cela perdure et depuis le départ de ma fille de la maison, j’entasse dans sa chambre les nouveautés Spark et Minichamps.

Il faut donc imaginer quelle a été mon émotion lorsqu’au milieu des années quatre-vingt, dans l’étroit couloir d’un appartement parisien, j’ai découvert trônant dans une petite vitrine murale au milieu d’autres prototypes Dinky Toys, cette Porsche 917. C’était l’extase de l’explorateur découvrant un trésor.
Il nous faudra près de trente ans pour acquérir ces pièces. Une fois l’affaire conclue, le propriétaire m’a fait partager ses souvenirs. C’est un scénario qui s’est souvent reproduit lorsque j’ai traité avec des personnes qui avaient travaillé chez Meccano. Triant ses archives Dinky Toys, ce dernier avait trouvé une photo prise durant les essais des 24 heures du Mans 1969 : il était immortalisé avec son frère devant la Porsche 917. Etudiant, sans le sou, tous les moyens étaient bons pour admirer les bolides de près et ils étaient rentrés grâce à la complicité de mécaniciens de chez Matra. (Relire le texte sur la Porsche 917 Dinky Toys). Cette anecdote dota le modèle d’une aura toute particulière.

Enfin, notre article préféré à mon épouse et à moi-même est celui intitulé « La quiche et l’équipe » (relire le texte « La quiche et l’Equipe »). Il fut écrit très vite, sur un sujet qui m’irrite. C’est la tendance de la presse à ne savoir parler que d’argent pour intéresser et captiver le public. Cela touche malheureusement tous les domaines. C’est un angle très réducteur mais c’est aussi celui qui demande au journaliste le moins de travail de recherche. Plusieurs fois, j’ai été approché par des médias. Après une petite discussion, je les ai invités à lire ce texte, cela m’a permis ensuite de mieux cadrer les choses.
Ces reportages ont beaucoup fait pour mon activité, je le reconnais volontiers bien que j’en sois assez détaché. Je n’ai jamais démarché qui que ce soit pour les obtenir et, fait qui surprend toujours, je n’ai jamais voulu voir les documentaires. Je préfère entendre les commentaires des tiers.

En souvenir de ces bons moments et puisque nous parlons télé, je me suis rappelé que nous avions acquis un original présentoir Minialuxe qui n’avait jamais été utilisé par la boutique à laquelle il avait été offert.

notice du présentoir
notice du présentoir

En effet, nous l’avions trouvé dans son carton d’origine, jamais déballé, avec sa notice d’utilisation. Cette dernière stipule qu’il est formellement interdit de placer des miniatures autres que les Minialuxe sur les côtés du présentoir.

Comme vous pouvez le voir il reproduit un poste de télévision, luxe suprême dans les années cinquante. Ne reculant devant rien, Minialuxe avait demandé à la société prestataire de concevoir ce présentoir de manière à ce que l’écran puisse s’éclairer. J’ai un souvenir particulier lié à la prise électrique de ce dernier, celui d’avoir fait sauter les plombs de la maison.

C’est peut être la raison pour laquelle le propriétaire du magasin laissa l’objet dans sa boîte, à moins que ce dernier n’ait rompu toute activité commerciale avec Minialuxe au regard de la qualité perfectible des produits diffusés. Avouons que ces modèles avaient cependant un certain charme et qu’ils étaient originaux. Ces qualités font cruellement défaut aux modèles sortis sous le même nom il y a quelques années et fabriqués en Chine.