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Le Pélican et la loi Evin

Le Pélican et la loi Evin

Certains noms de ministre restent dans le temps et reviennent ainsi, presque malgré eux, sous les feux de l’actualité, parfois vingt ou trente ans après que la fonction ait cessé d’être exercée par son titulaire. Il en est ainsi lorsque le nom du ministre est étroitement associé à une loi ayant fait polémique ou ayant été farouchement combattue. Ainsi, le nom de Simone Veil récemment disparue sera pour toujours associé à la loi légalisant l’avortement et à son combat contre un parlement composé majoritairement d’hommes qui ne voulait pas entendre parler de cette loi. Aujourd’hui encore certains rêvent d’un retour en arrière.

Pour tout dire ce n’est pas à cette loi que je pensais quand m’est venue l’idée de faire ce blog. Non, je pensais à la loi Evin relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme et l’idée m’est venue alors que je rangeais en vitrine un buvard publicitaire édité dans les années cinquante par la bière « Pélican ».

Le sympathique volatile s’adressait ainsi aux enfants : « Votre collection d’autos miniatures va s’accroitre grâce au Pélican » tandis qu’un astérisque renvoyait au bas du buvard où l’on trouvait les explications permettant d’acquérir ce joli petit camion Renault : « conservez soigneusement les étiquettes !…500 donnent droit à un attrayant CADEAU PUBLICITAIRE !  » (texte original)

Deux choses m’ont surpris. La première est que ce message soit à destination des enfants. La seconde, c’est la quantité requise pour bénéficier du cadeau ! 500 bouteilles de bière Pélican pour mériter le petit camion Renault brasseur de chez Polichinelle, cela fait beaucoup ! C’est un vrai pousse -au -crime. On notera également qu’il devait être bien fastidieux d’enlever les 500 étiquettes des bouteilles.

Je me souviens très bien qu’à l’école, le peu de fois où j’ai mangé à la cantine, on servait encore de la bière à table. L’industrie brassicole devait par ce biais éduquer les jeunes gens au doux plaisir de ce breuvage.

Cependant, la marque Pélican va plus loin. Elle invite clairement à boire en famille : « En famille buvez Pélican la grande Bière française ». A titre personnel, je n’aime pas la bière et je remercie la famille de mon épouse originaire de Calais de ne jamais m’en avoir tenu rigueur, dans la mesure toutefois où j’accepte bien volontiers un verre de vin rouge.

Un dernier détail, assez amusant. Observez le dessin. On voit cinq enfants. Les quatre garçons sont déjà sous l’emprise de l’alcool. La jeune fille baisse les yeux. Elle a l’air très sage et visiblement n’a pas touché à la bière Pélican.

Elle est presque gênée d’être là et de voir le comportement des jeunes garçons qui l’entourent.

Le petit Renault ATD Polichinelle est superbe. Plein de charme. Réalisé en tôle lithographiée, c’est un beau témoignage d’une époque. Pour l’occasion un étui a été réalisé. A priori, cette version plateau brasseur n’a pas été reprise en série.

Quatre carrosseries ont été proposées en magasin de jouets…ou plutôt chez les marchands de couleurs et autres bazars, circuit privilégié de distribution de ces petites firmes. Il faut noter un détail important : les modèles du commerce sont découpés dans des tôles unies. Plus de lithographie, même pour souligner les phares ou la calandre.

Nuançons enfin l’existence des quatre carrosseries. En fait, il y a une version citerne et une version ridelles. Cette dernière se décline en benne basculante quand elle est articulée sur l’arrière du châssis et en bâché, avec l’adjonction d’une bâche. Si l’on ajoute la version ridelles fixes cela nous fait bien quatre carrosseries qui ont été regroupées dans un superbe petit coffret intitulé « Les routiers ».

Un examen attentif du dessin du couvercle montre que l’illustrateur a reproduit un camion Ford 5 tonnes, celui de chez Dinky Toys, et non un Renault !

Enfin, la présence du nom d’une imprimerie lyonnaise “Bobillon et Beraud” laisse penser que l’origine de la marque est lyonnaise…mais alors pourquoi ne pas avoir reproduit un Berliet local ?

Dernière question. la C-I-J avait un contrat d’exclusivité pour la reproduction des véhicules Renault. Y a -t’-il eu un souci avec la Régie? Le modèle Polichinelle reproduit assez fidèlement un Renault ATD, c’est acquis. Cependant, la marque  au losange n’apparait ni sur le jouet ni sur la boîte.

Pour essayer d’être le plus complet possible signalons enfin l’existence de jolis ensembles, avec remorque, vendus en boîte individuelle. Pour l’occasion, Polichinelle a réalisé une remorque à deux essieux. Ces ensembles sont des plus réussis. Ces productions méritent votre respect de collectionneur et complètent à merveille l’univers des véhicules industriels français .

 

Il n’y a plus de saisons !

Chaque épisode météorologique un peu marqué s’accompagne désormais de réflexions nostalgiques en appelant aux beaux étés et aux vrais hivers d’antan : « il n’y a plus de saisons ! » Les médias nous accablent de chiffres et de statistiques pour nous convaincre du dérèglement climatique. L’hiver rigoureux de l’année 2013 fut bien là pour nous rappeler les caprices de la météo et ce que l’on peut encore attendre du mois de mars.

Coffret Tour de France
Cofalu diorama d’origine avec 203

Après nous avoir alertés sur les caprices du temps, ces mêmes médias aiment nous rassurer par la régularité du calendrier et des événements incontournables qui le rythment. Dès le lendemain de Noël, nous avons droit à l’article sur les cadeaux échangés ou revendus sur l’internet. Le premier de l’an est consacré au nombre de voitures brûlées dans la nuit du réveillon. Le lundi de Pentecôte nous avons droit à un petit couplet sur la pagaille introduite depuis la création de la journée de solidarité. La technique du « copier-coller » évite toute fatigue excessive.

Afin de rompre cette monotonie, j’ai décidé de bouleverser le calendrier ! Alors que bien au chaud chez vous vous seriez en droit d’attendre un reportage sur le chassé-croisé des sports d’hiver, illustré par des témoignages en direct de l’aire de repos d’autoroute, je vais vous parler du Tour de France. Les photos des coffrets ayant pour thème la célèbre épreuve du mois de juillet devraient vous replonger dans l’atmosphère de l’été dernier, quand il faisait bon et que les nuits étaient courtes. Oublions la pluie et les congères qui bloquent les routes. J’envisage par ailleurs cet été, de vous proposer un dossier sur les chasse-neige…!

J’ai donc choisi de vous montrer un ensemble sur le Tour de France peu fréquent. Il est l’œuvre de Victor Salza. Si tous les modèles de ce coffret sont connus, il n’en reste pas moins que je n’ai jamais rencontré un deuxième coffret de ce type.

Il est pourtant d’origine. Les éléments sont fixés au socle avec des agrafes en acier, du même type que celles qu’utilisait Quiralu pour maintenir les sujets sur le socle de leur coffret. Nous avons acquis cet ensemble dans les années 80 auprès du regretté Jean-Marc Bougan. Le décor imprimé en fond de coffret démontre que nous sommes en présence d’un objet de série.

Le coffret présente l’intégralité des productions de Salza. On identifie ainsi la séquence ravitaillement, l’incontournable fin de peloton avec voiture- balai et ambulance, et, au centre, le reportage télévisé.

J’avance l’hypothèse,

Coffret Tour de France
rare plaquette Salza

selon laquelle ces coffrets étaient destinés aux marchands de jouets pour leur permettre de présenter en vitrine la gamme complète Salza. Je me rappelle fort bien qu’entre la fin du mois de juin et la mi-juillet, les vitrines des magasins de jouets de la ville où j’habitais, mettaient le Tour de France à l’honneur. C’était la période où le commerçant pouvait espérer tirer bénéfice du stock de coureurs cyclistes qu’il avait acquis pendant l’hiver. Pour ce faire, il se lançait parfois dans la réalisation de beaux décors avec les produits Salza auxquels il joignait quelquefois la dernière Dinky Toys, même si l’échelle de reproduction était différente ! Il est certain que d’autres magasins, moins investis dans l’opération pouvaient se contenter du petit diorama tout fait. Ce diorama est placé dans une boîte en carton souple au format du socle et se range facilement d’une année sur l’autre.

Je vous présente également une planche de Cofalu qui met en scène une belle Peugeot 203 aux couleurs de l’équipe France et un petit groupe de coureurs suivant le maillot jaune. Il est à noter que cette 203 est dépourvue de la bâche repliée au dessus du pare brise qui équipe d’autres modèles.

Présentons enfin un dernier petit ensemble non dénué de charme. Il met en scène une Willys porte vélos de chez Polichinelle et un groupe de coureurs. Le carton servant de support est très explicite. L’arrière-plan avec le groupe de retardataires met en valeur l’échappée qui se déroule sous nos yeux au premier plan ! Le ciel est bien bleu, la foule crie et encourage ses héros. C’est la fête. Le diorama produit son effet, on se sent spectateur de l’épreuve ! C’est bien là le rôle du jouet de vous transporter ailleurs. N’est-ce pas cela que nous recherchons à travers la collection ?

De la Terre à la Lune en Jeep

La Jeep est un cas unique dans l’histoire de l’automobile. Où que l’on soit dans le monde, son nom évoque immédiatement un engin ingénieux et tout terrain. Il est rentré dans le langage courant comme le frigidaire désigne un réfrigérateur et le scotch un rouleau de ruban adhésif. Lorsqu’en juillet 1971 la mission Apollo 15 fit rouler sur la lune le LRV, un engin tout terrain à propulsion 3030électrique, les journalistes toujours friands de raccourcis faciles parlèrent alors de jeep lunaire !

Jeep
Made in France !

C’est bien dire à quel point ce petit véhicule qui vit le jour lors de l’entrée des USA dans la seconde guerre mondiale évoquait pour le grand public un véhicule à tout faire.

L’état major américain qui préparait son entrée en guerre avait élaboré un cahier des charges draconien et un rien utopique. Par exemple l’infanterie souhaitait que le véhicule puisse être porté à bout de bras par les soldats ! Pour cela un poids maximum de 590 kilos avait été imposé. Aucun constructeur ne pourra relever le défi pour un véhicule doté de 4 roues motrices. Cependant, une petite firme du nom de Bantam passa outre la contrainte du poids et proposa un véhicule qui se rapprochait des critères exigés. Une fois le véhicule approuvé il apparut que les capacités de production de cette petite firme étaient incompatibles avec les volumes de commande de l’état américain. Comme ce dernier avait acquis les brevets et les droits de fabrication de l’auto, il en confia la production à Willys, la firme qui paraissait la moins chère. Cependant, L’état américain modifia sa commande à la hausse et Willys se trouva dans l’impossibilité d’honorer la commande. Seul Ford pouvait garantir une telle production. On donna alors à Bantam un lot de consolation avec la fabrication des remorques ¼ de tonne…

Pour les français, ce véhicule est à jamais lié à la libération du pays par les alliés. Dès la fin du conflit nombre de petites firmes françaises, proposeront des reproductions miniatures de cet engin hors du commun.

Ce pourrait être un thème de collection à part entière. En bois, en tôle, en plâtre, en plomb et assez rarement en zamac elles seront proposées à la vente dès 1946. En les voyant, on sent bien que la guerre est encore proche et que ces autos ont été faites avec les moyens du bord. Les roues sont en bois, en tôle ou en plomb et il n’y a pas de caoutchouc pour les pneus.

A force d’avoir accumulé au fil des années de nombreuses reproductions un détail a fini par m’intriguer. Au sortir de la guerre, toutes les reproductions sont aux couleurs des forces américaines et frappées de l’étoile blanche. Puis, les fabricants qui ont réussi à trouver un marché vont progressivement décorer leurs jeeps aux couleurs françaises.

C’est le cas par exemple des Polichinelle. Enfin, les fabricants les plus solides, comme Dinky Toys ou Polichinelle vont s’orienter vers des versions civiles comme par nécessité de tourner la page et de regarder vers des lendemains plus heureux. Il faut dire que la jeep remplacera dans bien des corps de métier le matériel détruit ou vieillissant du parc automobile français. Du Tour de France cycliste aux ponts et chaussées en passant par les sapeurs-pompiers et la gendarmerie, elle fera partie du paysage automobile français d’après-guerre.

Pour illustrer ces propos, j’ai choisi de vous présenter des modèles de fabrication française produits juste après la guerre. La plupart, éphémères, sont de marque inconnue.

Jeep
Inca Willys Jeep

Celle en plâtre, avec ses deux GI et sa petite toile tendue à l’arrière est une Inca. Les roues qui l’équipent sont similaires à la monoplace Bugatti que cette entreprise avait produite. J’ai entendu parler, sans l’avoir jamais vue, d’une version pompier. Celle qui possède un pare-brise en tôle rabattable reste pour moi un mystère. Elle est superbe tant au niveau de la justesse des formes que de la réalisation. Et pourtant, nous n’avons pas d’information sur les conditions de sa production. Il est possible qu’un prix de vente trop élevé ait limité sa diffusion.

Jeep
Pour l’armée Rouge ? !!!

La ligne des deux autres est plus pataude. La version de couleur rouge frappée de l’étoile américaine résulte d’un curieux choix du fabricant, ici aussi inconnu. La couleur kaki ne faisait peut-être plus recette.

Un dernier détail traduit le besoin de franciser les productions : rapidement, les fabricants ont affublé leurs reproductions de jeeps de prénoms féminins français, à l’image des vraies Jeep que les soldats décoraient au fur et à mesure que les troupes avançaient vers le front… et que se multipliaient les conquêtes féminines !

Il est cinq heures, Paris s’éveille

Je suis le dauphin de la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins de balais
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
Les travestis vont se raser
Les stripteaseuses sont rhabillées
Les traversins sont écrasés
Les amoureux sont fatigués
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n’est plus qu’une carcasse
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
Les banlieusards sont dans les gares
A la Villette on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
La tour Eiffel a froid aux pieds
L’Arc de Triomphe est ranimé
Et l’Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée
Il est cinq heures
Paris s’éveille
Paris s’éveille
Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C’est l’heure où je vais me coucher
Il est cinq heures
Paris se lève
Il est cinq heures
Je n’ai pas sommeil


Auteurs Jacques Lanzmann et Anne Ségalen

Interprétation : Jacques Dutronc

Profitez de la neige …

Profitez de la neige : le chasse-neige Polichinelle a plus d’un tour dans son sac !

C’est la météo hivernale qui m’a soufflé le sujet de notre chronique hebdomadaire. Quel bonheur d’avoir des saisons marquées et un hiver rigoureux qui nous fera apprécier le printemps. Je m’étonne qu’un peu de neige en hiver suscite autant d’émoi.

Polichinelle: bataillon de Jeep
Polichinelle: bataillon de Jeep

Le scénario cauchemardesque qu’ont vécu certains de nos compatriotes la semaine dernière me laisse perplexe. Pour tout dire, devant me rendre en Suisse j’étais moi aussi sur la route et j’ai découvert avec ahurissement le message délivré par les panneaux lumineux qui enjambent l’autoroute : « En hiver équipez-vous ». Et moi qui pensais naïvement qu’il revenait aux pouvoirs publics de s’équiper !

Ainsi, en hiver, ne jouez plus à l’automobiliste inconscient. Avant de monter en voiture, en plus de votre triangle orange et de votre gilet jaune, pensez à emmener de l’eau potable, une thermos, des couvertures un jeu de cartes, une pile de CD …

et, il se peut d’ailleurs que cela devienne prochainement obligatoire, mettez dans votre coffre une lame à fixer devant votre véhicule.

Les fabricants ont devant eux un nouveau créneau, ils pourront laisser libre cours à leur imagination. C’est un peu ce que le fabricant Polichinelle a voulu faire en adaptant cette lame sur la Willys. Il se peut que quelques petits cantons aient tenté d’adopter la Willys aux travaux de déneigement. Je ne me souviens pas en avoir déjà croisé, ni même en avoir vu en photo.

Cette version chasse-neige que je vous présente, j’ai mis plus de 25 ans à la trouver. Bien que Polichinelle soit une marque française, j’ai dû acquérir tout un lot de Willys aux USA pour obtenir cette précieuse version. Sa couleur blanche peut paraître étrange pour un chasse-neige, pour lequel il est plus fréquemment recouru à des couleurs vives. Mais il est vrai que Polichinelle produisait facilement des versions blanches, notamment les versions Tour de France.

Je suis un enfant des années soixante, et, comme tous les aventuriers en herbe de la génération Daktari, j’étais très attiré par les véhicules tout terrain et les Land Rover! J’habitais Compiègne et je me souviens encore de ma première et unique expérience du tout terrain. Avec un copain de classe, nous avions emprunté le Vélosolex de ma mère, et, adolescents en mal de sensations fortes, nous étions partis dans la forêt, à la recherche d’un terrain présentant suffisamment de dénivellations. Nous dûmes changer plusieurs fois de parcours, notre valeureuse monture refusant de franchir certaines dénivellations, malgré force coups de pédales ! Aidé d’un chronomètre, (déjà l’esprit de compétition) le jeu consistait à aller le plus vite possible en slalomant autour des racines des arbres. Peut-être aurions-nous été plus vite en vélo, mais le bruit du féroce moteur faisait toute la différence !

J’ai toujours eu un regard bienveillant pour ces autos que sont la Jeep et la Land Rover. Paradoxalement, je n’ai jamais ressenti le besoin de rouler dans les véritables voitures… les miniatures me comblent et ne présentent pas les inconvénients de leur modèle. La Jeep est un des véhicules qui a connu le plus de reproductions. Celle qui est proposée par Polichinelle est assez typique. Ce n’est pas le matériau qui est original, de la tôle pliée et agrafée puis peinte, mais l’emploi qui en a été fait. Polichinelle maîtrisait parfaitement la technique de pliage, car les formes rendues sont excellentes et surtout le fabricant n’a pas hésité à reproduire nombre de détails, comme les pare-chocs, le pare-brise et les sièges. Les roues sont monobloc en buis (brut ou peint). Certaines versions recevront un petit moteur astucieusement réalisé puisqu’il est très plat et n’altère en aucune manière la forme de la carrosserie de la miniature. Ce moteur se retrouve également sur le Berliet diesel, version plateau brasseur, de chez Gulliver…

Y aurait-il un lien entre ces deux firmes qui ont choisi un nom de héros enfantin ?