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Pick-up Wiking à Berlin

Pick-up Wiking à Berlin

Rares sont les collectionneurs a avoir déjà entendu parler de ce modèle. Wiking est évidemment synonyme de véhicules réduits à 1/87ème et ce n’est qu’exceptionnellement que cette firme berlinoise produisit, tout de suite après la guerre, quelques véhicules au 1/43ème dont ce pick-up.

Pick-up Wiking
Pick-up Wiking

Signalons au passage que Wiking produisit également des avions en plastique avant et pendant la guerre qui étaient utilisés par l’armée de l’air pour apprendre à identifier les avions.

S’agissant de Wiking la matière retenue est bien sûr le plastique : les allemands sont passés maîtres dans l’utilisation de ce matériau. De nombreux collectionneurs sont aujourd’hui réfractaires aux autos en plastique, qu’ils associent à une médiocre qualité.

En France, la mauvaise image du plastique est certainement due aux Norev et aux Minialuxe qui se tiennent mal avec le temps et finissent pour certaines par se déformer. Le plastique offre pourtant des possibilités intéressantes : il permet une injection plus fluide et une gravure bien plus fine. Il y a par ailleurs une très grande variété de plastiques.

Celui de ce pick-up Wiking est solide, brillant et résistant, il ne se déforme pas. N’oublions pas que les carrosseries des voitures de course sont passées de l’aluminium au polyester et qu’une grande partie des accessoires de nos autos actuelles, notamment les boucliers les extensions d’ailes sont faits dans ce matériau.

Revenons à notre miniature. L’inspiration américaine est évidente : ce type de carrosserie était peu répandu en Europe à l’époque. Nous sommes à Berlin au début des années cinquante. Il est intéressant de constater que tous les fabricants allemands après la guerre ont mis à leur catalogue une ou plusieurs autos américaines ; il est certain que la présence de GI constituait une clientèle. On peut par ailleurs se demander s’il n’y avait pas dans cette démarche une manière de tenir compte, d’accepter la réalité de l’occupation américaine. Voici quelques exemples : la première Marklin d’après guerre fut une Buick. Prameta en produisit également une et Gama fit une belle Cadillac en tôle.

Le pick-up ne dû pas avoir le succès escompté, peut être parce qu’il y avait impossibilité à l’identifier à une modèle réel.

C’est un modèle très rare. Vous pouvez aussi voir l’article sur la berline Wiking

Sur la route de Madison

La participation chaque année à la bourse d’Allentown en Pennsylvanie m’a conduit à emprunter les nombreux « antiques » qui jalonnent la route reliant l’aéroport de Philadelphie à la ville d’Allentown. Ces bâtiments, souvent très spacieux, sont érigés sur d’anciennes structures industrielles. Ils abritent des centaines de petits stands, souvent aménagés avec goût, que des gens louent, afin de proposer tout ce dont ils ne veulent plus.

pont couvert
pont couvert

La gestion de l’ensemble relève d’une personne qui a accès aux vitrines des stands de l’ensemble du bâtiment. Il faut du temps et de la patience pour arpenter ces labyrinthes.

Mais un bon chineur, tout excité par sa prochaine trouvaille, ne compte pas les kilomètres.

C’est dans ces conditions, qu’un jour j’ai découvert ce pont couvert en fonte. Ayant vu le film de Clint Eastwood : « Sur la route de Madison », je me souvenais parfaitement de l’architecture inhabituel ce ces ponts couverts enjambant de petites rivières. Je n’ai pas été réellement surpris puisque je me trouvais dans l’Etat de l’Iowa ou est censé se dérouler le film. La curiosité m’a d’ailleurs conduit à localiser précisément cette petite bourgade.

L’objet en question est en fait une tirelire à l’échelle du 1/60 environ. Compte tenu du matériau utilisé, il s’agit de fonte (cast iron), nous pouvons sans nous tromper dater l’objet d’avant guerre. Ces ponts, très caractéristiques, sont uniquement attachés à cette région et leur reproduction constituait sans nul doute un souvenir pour les visiteurs de cet Etat. J’ai acquis ce petit pont sans hésitation : les accessoires sont très importants à nos yeux, ce sont les âmes de nos vitrines…

Dans le film, le héros qui fait un reportage photographique sur ces fameux ponts est équipé d’un pick-up. Nous vous présentons donc, pour cette petite mise en scène, un pick-up Londontoy qui est également réduit à une échelle similaire.

Il s’agit de la reproduction d’une Studebaker issue de la production canadienne de cette firme dont les modèles sont moins courants que ceux issus de la production américaine. L’intérêt du modèle présenté est dû à la présence d’un curieux mécanisme qui a nécessité de la part du fabricant la perforation de la porte avant gauche pour maintenir en place celui-ci. Cette version est peu fréquente. Le succès escompté par ses concepteurs n’a certainement pas dû être au rendez vous. Les versions dépourvues de mécanisme sont par contre beaucoup plus faciles à se procurer.

Nous profitons cette fenêtre sur les Londontoy pour vous présenter également une autre création Canadienne de cette firme. Le coffret avec la station service « Esso Imperial » : un des intérêts de ce coffret est la présence du logo Esso impérial, logo que l’on trouvait sur le réseau Canadien uniquement. Nous vous présenterons plus tard un autre coffret Canadien. Enfin, je ne peux fermer cette page sans une pensée pour mon épouse, admiratrice de Clint Eastwood. C’est grâce à sa patience et ses talents de correctrice que vous pouvez lire ces modestes lignes.

Un Ford pick-up dans la pampa

Les enfants sont très souvent attirés par les autos tout terrain et les pick-up. J’en arrive d’ailleurs à me demander si le succès rencontré par ce type d’autos depuis une vingtaine d’années n’est pas lié au besoin d’assouvir un rêve d’enfant.

bon de commande  Buby: il suffisait de cocher !
bon de commande Buby: il suffisait de cocher !

Parmi les miniatures inspirant l’aventure, j’ai une préférence pour les carrosseries pick-up. Avec ces modèles, nous sommes plus proches du véhicule utilitaire que du véhicule de tourisme, bien qu’à Paris, il ne soit pas rare de croiser d’imposants pick-up montés sur des pneus surdimensionnés, entièrement customisés d’accessoires chromés et comme égarés dans la circulation urbaine. Personnellement, j’aime les pick-up utilitaires, particulièrement ceux de la gamme Peugeot avec ses 203, puis ses 403, 404 et enfin 504. Je ne parle pas des modèles précédents, je suis trop jeune pour les avoir connus.

Un Ford pick-up dans la pampa
Un Ford pick-up dans la pampa

Dès ses premiers contacts avec la firme Buby, Jacques Greilsamer avait repéré un intéressant Ford pick-up. Grâce aux archives que j’ai pu sauver, on voit qu’il avait sélectionné ce modèle. Sur la liste que lui avait fait parvenir M. Harold Mahler en vue d’établir des relations commerciales, trois modèles apparaissent comme présélectionnés : la référence 1004, notre pick-up Ford, et les références 1016 et 1016/C qui sont respectivement celles des Pontiac GTO et Pontiac GTO custom (course).

Cette liste commence avec la Ford Fairlane Policia (référence 1003) et énumère les modèles jusqu’à la référence 1017. Elle annonce la sortie du camion Mercedes et de la Ford Falcon. Nous sommes au milieu des années soixante. Le temps d’acquérir une licence d’importation et de venir à bout des obstacles réglementaires, les années vont passer. Il faut attendre le 5 mai 1971 pour finaliser enfin la première commande. Celle-ci s’est étoffée.

Un Ford pick-up dans la pampa
Ford pick-up dépanneuse

Il faut dire que près de 6 ans ont passé et que Buby a réalisé de nouveaux modèles. Finalement, M. Greilsamer a opté pour la version dépanneuse de la Ford pick-up. Buby lui répond alors qu’elle n’est plus disponible, mais que la société va faire son possible pour en réaliser une petite série afin d’honorer la commande. Cette petite anecdote a beaucoup de saveur à mes yeux. Parfois, les collectionneurs cherchent à comprendre pourquoi il existe une ultime variante, souvent rare d’un modèle. Les raisons sont multiples, comme cette commande qui s’est enlisée et transformée au fil des années. A l’origine, il était envisagé d’importer 75 exemplaires de la Ford dépanneuse. On passera finalement à 100 exemplaires. Le coût unitaire était de $ 1,80 pièce, soit nettement moins que les $ 3,00 des Ford Falcon policia.

On comprend la volonté d’acquérir cet intéressant et peu onéreux modèle, qui, compte tenu de la demande, pouvait être revendu au même prix que les modèles acquis plus cher.

Tekno Volkswagen Kombi

Les plats réchauffés

J’aime la ville de Rome. J’aime aussi la pagaille organisée qui régit la ville. J’ai eu la chance de m’y rendre plusieurs fois, j’ai appris à mieux la connaître et à apprécier sa gastronomie.

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Volkswagen par Tekno. Belle harmonie de couleur

La cuisine romaine est une cuisine mitonnée, elle fait beaucoup avec peu, elle ne rechigne pas à accomoder les restes. J’y ai beaucoup pensé en analysant les modèles que je vous présente aujourd’hui.

Ainsi, il n’y pas que dans le sud que l’on sait accommoder les restes. La firme danoise Tekno est passée maître dans cet exercice.

Cela n’a été possible qu’en raison de la conception des miniatures danoises. En effet les camionnettes et les camions ont été conçus pour permettre une finition bicolore, voire tricolore, sans devoir recourir à des caches de peinture.

La cabine d’un Scania ou d’un Volvo est composée de trois éléments distincts injectés en zamac. Par comparaison, la cabine d’un poids lourd Dinky toys est composée d’un moulage monobloc et d’un châssis en tôle.

Notre Volkswagen du jour est également composé de trois parties. Tekno s’est bien sûr servi de l’architecture du Kombi : la partie supérieure a la face avant en V et la partie inférieure est évidée pour s’emboîter. Les ajustements sont approximatifs et la qualité d’assemblage laisse à désirer. C’est le talon d’Achille de cette miniature. Elle est identique pour toutes les versions proposées par Tekno (van, minibus et pick-up). Enfin un petit châssis en zamac peint de couleur argent permet de maintenir les axes de roues en place.

à suivre