Voici un autre exemple de la manière dont le développement de l’aérodynamique a pu inspirer l’industrie automobile. Il vient de l’autre côté de l’Atlantique. Le véhicule a été réalisé pour l’Exposition des Grands Lacs de 1935.
Pour l’occasion, la compagnie Greyhound avait fait réaliser un car futuriste qui promenait les visiteurs dans les artères de l’exposition. Le passager embarqué dans cette carlingue pouvait, le temps d’un instant, se croire transporté dans les airs.
On admirera l’empennage vertical et la forme ventrue de la remorque : une véritable invitation au voyage aérien.
Voici un dernier exemple avec ce Viberti exposé lors du salon du car de 1951. La boîte est évocatrice. Nous sommes en présence d’un vaisseau spatial : même la propulsion de l’engin est similaire aux techniques aéronautiques. En effet, les ingénieurs ont prévu une turbine pour propulser le « golden dolphin » sur les autoroutes.
Disons le tout de suite, le car sera bien exposé mais de façon statique, sans son moteur. Toute une vague de véhicules du Tour de France, principalement dus au crayon du styliste Philippe Charbonneau s’inspireront de ce genre d’engins à mi-chemin entre la fusée et l’autocar. Au grand plaisir des spectateurs du Tour de France, les routes de la campagne française durant le mois de juillet verront défiler de surprenants véhicules issus de la science fiction.
Le modèle fut reproduit par la firme espagnole CH, à l’échelle du 1/50. Il existe aussi de couleur or, qui était sa véritable teinte au salon du car.