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Le bus et la petite sirène

Le dernier volet de l’étude des bus concerne les bus Volvo produits par Tekno aux couleurs des transports en commun de la ville de Copenhague : HTS.

Il était bien dans la logique des choses que Tekno, implanté dans la capitale danoise propose une version aux couleurs de la HTS.

blason de la ville de Copenhague
blason de la ville de Copenhague

Pour l’occasion, Tekno a équipé sa miniature de la calandre à barres. Il la différencie ainsi nettement d’une des autres reproductions de bus danois, celui de la ville d’Aarhus (voir l’article précédent). La version de Copenhague aura une carrière très longue et ne s’arrêtera qu’à la fermeture de l’usine. A la fin de sa carrière, le bus sera équipé de jantes moulées en zamac avec les écrous apparents : il y aura d’abord des jantes peintes avec 12 écrous, puis des jantes en zamac brut avec 10 écrous. La couleur du pavillon passera du gris perle au gris argent.

Nous nous contenterons de présenter les premières versions avec les jantes flasquées du plus bel effet. Ces versions se distinguent principalement des versions autocar par la présence de publicités qui confèrent aux modèles une allure citadine. A ce titre, sur la fiche du modèle Mecline, j’ai photographié un document intéressant. Il s’agit de planches de décalques d’origine, de chez Tekno, servant à habiller ces bus. C’est mon ami Elgaard qui m’a fourni il y a fort longtemps ces précieuses planches. Elles prouvent une chose : les décalques n’étaient pas posés au hasard. Bien que certains annonceurs soient les mêmes, ces trois planches sont différentes, le format des placards publicitaires variant d’une planche à l’autre.

Pour les versions avec le pavillon peint de couleur argent, Tekno ne conservera que deux placards publicitaires sur les flancs. Le modèle perdra beaucoup de charme ainsi.

Outre l’écusson de la ville de Copenhague sur les flancs, il est possible d’identifier ce bus comme appartenant au réseau des transports en commun de Copenhague grâce à l’inscription « Kgs Nytorv ». Il s’agit de la contraction de Kongens Nytorv, c’est à dire « nouvelle place royale ». C’est un des endroits les plus touristiques de la ville. Sur cette grande place se situe le théâtre Royal, et à l’un desNyhaangles, l’ambassade de France, qui donne sur le « Nyhavn », le petit port de Copenhague avec ses maisons aux allures nordiques qui rappellent tellement Amsterdam. L’été, les gens aiment s’attabler aux terrasses et se rafraichir des nombreuses bières locales. Cette place était pour nous, chineurs invétérés, le point final de la chasse aux trésors. En effet, la ballade des brocanteurs commençait derrière Rådhuspladsen qui est l’autre grande place, celle où se trouve la mairie. En parallèle avec l’artère commerçante, Ostergade, une petite rue portant le nom de Laederstraede abritait bon nombre d’échoppes sympathiques.

On pénétrait à l’intérieur de celles-ci en descendant 3 ou 4 marches. Je me souviens de l’émotion et de l’espoir au moment de pousser la porte de ces petites boutiques.

Bien sûr, il fallait fouiller, observer, questionner. Le succès n’a pas toujours été au rendez-vous, mais il y a quand même eu la satisfaction de petites trouvailles et toujours l’étrange espoir que le prochain voyage serait celui de « la découverte ». Tout ceci a disparu : la crise immobilière a aussi frappé le Danemark. Les loyers se sont envolés, et avec eux toutes ces petites échoppes.

Copenhague, n’a plus le charme d’antan. Il ne reste que le marché aux puces sur Israël Plads tous les samedis où le niveau des marchandises est de basse qualité. Il me reste le souvenir de belles rencontres avec quelques brocanteurs locaux.

Le bus pour Aarhus

Dans la continuité de notre Volvo Mecline, intéressons-nous maintenant aux autres versions, notamment aux bus Volvo. Il faut bien avouer que Tekno a choisi la facilité en adaptant son car B615 en autobus.

Un simple détail résume à lui seul la légèreté dont a fait preuve la marque : Tekno n’a équipé son bus que d’une seule porte !
Cet élément est totalement inconcevable pour un véhicule qui doit faciliter l’accès et la sortie rapide des voyageurs.

Bus Volvo pour Aarhus
Bus Volvo pour Aarhus

Pour travailler à moindre frais, Tekno se contentera de modifier la face avant en supprimant la calandre à barres, et en ne gardant que le pare-chocs. Si l’on rapproche le modèle des photos des bus qui ont réellement circulé, la transformation est assez réussie à mes yeux, bien qu’éloignée de ce qu’on pourrait appeler une reproduction fidèle. Tekno n’utilisera cette astuce que pour la reproduction de bus. Ce sera un des éléments distinguant le modèle « bus » par rapport aux versions autocars, ainsi également que la présence de publicités.

En fait, les versions du car Volvo transformées en bus sont peu nombreuses. Elles correspondent aux versions de la première génération, facilement identifiables à leurs belles jantes en acier chromé. Il est fort probable que les versions réalisées pour certaines villes du Danemark n’ont pas rencontré le succès espéré. Tekno préférera orienter son marché sur la reproduction de cars, qu’ils soient de lignes, postaux, militaires ou sanitaires.

Sur les quelques clichés que nous publions vous reconnaîtrez la reproduction d’un bus de la ville d’Aarhus (gris et jaune), d’Odense (gris et bordeaux) et d’Aalborg (beige et rouge). Enfin, la seule reproduction d’un bus étranger sera commandée par l’importateur suisse de Tekno. Celui ci commandera une reproduction des bus de Zürich, argent et bleu (dont la photo figurait déjà dans l’article précédent sur le modèle d’Oslo »).

L’importateur était probablement localisé à proximité de Zurich car il commandera également une version Volkswagen 1200 vitre ovale de la « polizei » blanche et noire (police du canton de Zürich).

Ce modèle est rare !

En route pour Oslo

Afin de contourner les barrières d’importation qui protégeaient la Norvège, Tekno a implanté sur place de petites unités de fabrication avec la collaboration des firmes norvégiennes Mecline et Nikrom. Mecline, la plus connue, produira ainsi quelques autos dont la série des Volkswagen fourgonnettes. Ces modèles arborent bien sûr, sur leurs flancs, des publicités de firmes norvégiennes.

Bus  Volvo en pleine action
Bus Volvo en pleine action

Un jour de 1994, à la bourse de Göteborg, j’ai fait la rencontre d’un Norvégien plein d’initiative, Erik Knutsen. Pour faire partager au plus grand nombre sa passion des miniatures, il faisait publier, en norvégien bien sûr, une petite revue du nom de « Modell Leker ». Cette modeste revue servait de trait d’union à toute la petite communauté norvégienne des collectionneurs. Grâce aux adresses indiquées j’ai pu contacter bon nombre de ces personnes et glaner quelques pièces après de longues négociations.

C’est sur la couverture du numéro deux de la revue que j’ai découvert ce bus Volvo. Le cartouche de direction indiquant la ville d’Oslo, j’ai très vite compris qu’il s’agissait d’une version fabriquée pour ce marché. C’est dans la langue de Shakespeare que je me suis renseigné auprès d’Erik Knutsen au sujet de cet intriguant autobus. Il m’expliqua que son bus Volvo était d’origine Mecline.

En effet, toutes les inscriptions Tekno avaient été effacées par Mecline. Le châssis, moulé en zamac, est totalement lisse. La conception astucieuse développée par Tekno a bien sûr été conservée.

Comme les camions Tekno, le car est moulé en trois parties que deux grandes vis maintiennent en place. Il est vrai que ce choix de fabrication a empêché Tekno d’équiper son véhicule d’un aménagement intérieur : les deux vis transpercent l’habitacle et deux caches rapportés permettent de masquer les têtes de celles-ci sur le pavillon.

Comme je l’ai déjà expliqué dans la chronique relative au Volvo express, cette conception permet de réaliser facilement des finitions bicolores, voire tricolores. La ligne intemporelle de ce modèle lui ouvrira une carrière particulièrement longue. Il ne s’éteindra qu’avec la fermeture de Tekno, en 1972 : les derniers modèles sont vendus en boîte vitrine.

Avec cette miniature, Tekno semble avoir voulu reproduire le modèle B615. La reproduction demeure d’une approximation à laquelle, Tekno, fabricant rigoureux, ne nous avait pas habitués.

Il n’est pas exclu que la reproduction de notre Volvo soit une version recarrossée par un artisan local. Nous n’avons trouvé aucune trace de cette imposante calandre dans la documentation sur les cars Volvo. Il se peut également que Tekno, désireux d’exporter son modèle aux quatre coins de la planète, ait cherché, à partir d’une base simple à reproduire un modèle passe-partout. Si tel était son objectif, il sera atteint et de belle manière puisqu’une version arborera le logo « Scania Vabis », concurrent de Volvo !

Enfin, dernier détail, amusant Tekno a bien reproduit un accès par une simple porte, derrière le passage de roue, côté droit. C’est assez fidèle aux photos disponibles. Mais Volvo, constructeur Suédois, avait équipé son véhicule destiné au marché local d’une porte côté gauche puisqu’en Suède, la circulation s’est faite comme en Angleterre côté gauche jusqu’en 1967. Là aussi, les catalogues du constructeur Volvo le montrent bien, mais Tekno, dans son souci d’exportation, oubliera ce détail. La version Mecline est en tout point identique au modèle danois, sauf l’inscription sur le châssis qui a disparu, bien entendu. Elle reproduit un bus de la compagnie des transports en commun de la ville d’Oslo : Sporveien. La publicité Esso n’ajoute rien de particulier quant à l’identification du pays d’origine du bus. Il n’en est pas de même du décalque situé de l’autre côté du pavillon. Celui ci est aux couleurs d’ « Aftenposten », grand quotidien norvégien, qui existe encore aujourd’hui.

Nous verrons la semaine prochaine, à travers l’étude des différentes versions de bus (et non de cars) comment Tekno a su adapter son modèle.

L’express d’Helsinki

Le camion Volvo Express Paulig

Mon père ne me démentirait pas si je disais que notre histoire avec Tekno a rythmé notre vie de collectionneur. La publication du premier ouvrage de Hans Hedegard et Dorte Johansen en 1984, sur la firme de Copenhague fut une véritable révélation : nous avons découvert tout un univers.

Sur la couverture de ce premier ouvrage sur les modèles Tekno, trône, au centre, le camion Volvo Express Paulig.

 sertissage du vitrage du Volvo Express Paulig
sertissage du vitrage du Volvo Express Paulig

La couverture présente d’ailleurs un condensé de pièces rares. Cette photo nous laissait entrevoir que le chemin à parcourir pour réunir ces véhicules allait être long, très long ! Si, pour une firme comme Dinky Toys, il est relativement facile de répertorier les promotionnels, pour Tekno, il en est tout autrement.

En effet, Tekno a très vite compris l’intérêt qu’il y avait pour une société à faire figurer son logo sur des reproductions en miniature de camions et camionnettes. Grâce à la conception technique de ses moules, Tekno pouvait proposer sans difficulté des combinaisons de couleurs variées. Nous reviendrons prochainement sur cet aspect technique, lors de l’étude des camions Volvo Titan.

Un examen rapide montre que Tekno moulait la cabine en trois parties : la cabine elle-même, les ailes avant et enfin le châssis. Il était donc facile de proposer une finition tricolore. Par comparaison, Dinky Toys moulait les cabines de ses camions de façon monobloc. Le Volvo Express ici présenté est moulé en trois parties : cabine, châssis et ridelles. Ce camion est apparu chez Volvo en 1959. Sa physionomie ne nous est pas familière, à nous français. En dépit de recherches approfondies, je n’ai pas trouvé d’exemples ayant circulé en France. Si ces camions ont circulé dans l’hexagone, ils n’ont pu être que très rares. Il est probable que la carrière de ce modèle, chez Tekno a été éclipsée par le superbe Volvo Titan ou N88.

Mais, de manière curieuse, Tekno a offert plusieurs versions promotionnelles de ce camion. Était-ce une manière, par le biais de modèles spéciaux, d’amortir les moules ?

Celui que nous vous présentons est à mes yeux le Tekno le plus désirable de toute la gamme. Paulig est une firme agro-alimentaire finlandaise. Le véhicule qui comporte une carrosserie spécifique a été spécialement conçu pour cette firme.

En effet, le plateau ridelles a été aménagé avec un dosseret vertical. De plus, afin de recevoir une décoration, les flancs du plateau sont lisses. Ces détails sont importants. Ils permettent rapidement une authentification. Dans les années 75, quelques Danois, dont mon ami Elgaard ont récupéré tout un stock de modèles, d’accessoires et de décalques au siège de la fabrique qui avait, à l’aube des années 70, quitté Copenhague, pour le Jütland. Dans les années 80, quelques Danois fabriquèrent chez eux des modèles avec des pièces d’origine repeintes par leurs soins. Les quelques Paulig fabriqués à cette occasion ne possèdent pas ces particularités techniques et ne peuvent êtres confondus avec les originaux.

Lorsque les auteurs du livre précités ont entrepris une activité de salle des ventes, ils ont basé leur publicité sur la mise en vente de ce fameux Paulig qui était à l’époque le seul exemplaire d’origine connu. Nous n’avons pas laissé passer l’occasion d’acquérir une telle pièce. Pendant longtemps la petite salle des ventes se servit de cette vente pour promouvoir ses services.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Une dizaine d’années plus tard, au magasin, j’ai reçu la visite d’un Finlandais. Il était journaliste. Je me souviens très bien d’un détail amusant : il roulait en Simca 1500 !

Ce qui est peu banal là-bas ! Je n’ai pu m’empêcher de lui demander s’il avait des Tekno et de lui parler du camion Paulig. Il connaissait bien la firme, mais n’avait jamais entendu parler de ce Tekno. Deux ans se sont écoulés avant qu’il ne revienne me voir. Il m’explique que par un étrange hasard son journal l’a envoyé faire un reportage chez Paulig ! Il s’est à cette occasion souvenu de notre conversation. Si l’entreprise avait un petit musée tenu par une retraitée, il ne comportait aucune trace du véhicule. La dame proposa de publier dans le bulletin de liaison du musée un avis de recherche auprès des anciens salariés. Une personne répondit, en expliquant qu’effectivement elle avait conservé le camion et la camionnette (en effet, Tekno livra, en plus du camion, un Ford Taunus fourgon). Le journaliste récupéra les deux objets et les apporta à la salle des ventes connue pour avoir vendu le premier modèle.

Les choses se passant parfois de manière étrange, nous avons récupéré aussi cet exemplaire. Il est quasiment identique au premier.

Jamais, nous n’en avons vu un troisième d’origine et c’est pourquoi, à mes yeux il constitue un des plus rares Tekno, voire le plus rare.

Nous avons gardé les deux pièces, car de manière un peu naïve, ou idéaliste, nous gardions toujours quelques pièces très rares en vue d’échange avec d’autres collectionneurs. La réalité démontre qu’il est très difficile de pratiquer ainsi.

Première leçon de conduite à Stockholm

Alors que nous ne pouvons que constater la détérioration des rapports entre automobilistes, et entre automobilistes et autres usagers de la route, il nous a semblé judicieux de vous présenter cette mallette Tekno destinée à l’éducation routière des petits écoliers suédois.

Mallette éducation routière Tekno
Mallette éducation routière Tekno

Rien ne remplacera jamais le rôle de l’éducation dans l’édification d’une société où il fait bon vivre ensemble, et ce dans tous les domaines. Après avoir négligé ce principe universel, nos gouvernants ont cru pouvoir compenser leur manque de clairvoyance par des accès de répression. Et c’est ainsi qu’on vit les radars pousser et se multiplier au bord des routes comme des champignons. Et c’est ainsi qu’on vit le quota de points attribué à chaque conducteur diminuer au fil des infractions, et fondre de manière automatique et sans discernement, aussi rapidement que neige au soleil.

Dans les écoles, le temps de l’éducation routière s’est dissout dans l’éducation civique. Pourtant, quel souvenir merveilleux que ces séances durant les heures de classe ! Elles constituaient la petite pause indispensable entre la dictée et les problèmes de baignoires à remplir ou de trains qui n’arriveraient pas à l’heure (déjà) ! Ces heures avaient la saveur du temps volé sur les matières rébarbatives et théoriques qu’étaient le calcul et la grammaire… certes, bien après, j’ai compris l’utilité ces enseignements pour calculer une ristourne ou écrire de manière compréhensible ce blog.

Mais ces heures d’éducation routière, c’étaient bien celles où le cancre pouvait relever la tête, faire preuve de son bon sens et se racheter aux yeux de la maîtresse….

Alors, imaginons la chance des petits écoliers suédois. En France, nous en étions encore aux posters cartonnés accrochés au tableau noir.

Le petit Suédois, lui, avait à sa disposition de belles Tekno rutilantes. Et je ne suis pas loin de penser que cela explique le comportement des scandinaves au volant. Dès le départ, ils ont été habitués à manipuler des objets de qualité !…

Arrêtons-nous, un moment sur cette mallette éducative Tekno.

Lors de nos nombreux voyages en Scandinavie, nous avons eu l’occasion de voir plusieurs valises de ce type. D’après les informations que nous avons glanées, elles étaient distribuées dans les écoles. Il est également possible qu’elles aient été vendues. Elles étaient toujours équipées des mêmes modèles. En fait, il s’agit d’une firme suédoise qui commandait des modèles à Tekno. Cette firme agissait comme un assembleur.

La Volkswagen est bien sûr aux couleurs de la police suédoise. Il est intéressant de remarquer que, suite aux desiderata du commanditaire, quatre décorations ont été créées spécifiquement pour cette mallette (voir la photo 97a). La version ambulance du Kombi Volkswagen croix rouge n’a jamais été reprise en étui individuel…il aurait été impossible d’y glisser le véhicule à cause de son gyrophare. Un problème identique se posera à Tekno avec le Ford taunus ambulance. Tekno trouvera la solution en glissant le gyrophare à l’intérieur du fourgon, grâce à la porte ouvrante. Le Volkswagen n’offrait pas cette possibilité. Autre curiosité, la couleur rouge du gyrophare. Jamais cette couleur ne sera reprise par Tekno. Les deux Mercedes 220, de couleur noire, arborent aussi une décoration spécifique. « Skoljuts » est la traduction d’« auto-école ». La version Taxi (et non taxa comme au Danemark) est appliquée à plat, ceci afin de faciliter l’identification du modèle. En effet, ces autos étant placées à même une table, les enfants à qui on demandait de déplacer tel ou tel objet devaient pouvoir les identifier facilement.

Dernier élément créé pour ce coffret, l’autocar arborant la décoration « Scania vabis ». Il est assez étrange, pour le commanditaire d’avoir fait réaliser ce décalque et de l’avoir appliqué sur un Volvo, autre fabricant Suédois. En allant plus loin, il est aussi étrange, pour des modèles réalisés pour la Suède d’avoir choisi des Volkswagen et des Mercedes et non des Volvo Amazon. Pourtant la nationalité suédoise est à l’honneur dans cette mallette. Ainsi, le camion citerne arbore les couleurs du grand pétrolier suédois Koppartrans. On note également la présence d’un autre Scania 110, sans bâche. Signalons également la présence de panneaux et feux rouges d’origine Tekno. Les personnages sont par contre d’origine anglaise, de chez Corgi Toys.

Remarquez le curieux traineau… nous sommes bien en Scandinavie ! Enfin une case était destinée à contenir des craies.

Peut-être être pourrions nous réintroduire ces objets ludiques dans les écoles, avec de belles Solido actuelles par exemple, afin d’éduquer nos enfants et petits enfants à bien se comporter plus tard sur la route… mais assurément, c’est maintenant et sans attendre qu’il faut former les conducteurs de demain !