Celle qui a mal tourné

Celle qui a mal tourné.

Lorsque vous entrez dans la salle, elle vous fait face. Verticale, compressée, martyrisée. C’est une oeuvre d’Arman. Il l’a pensée en 1960 mais n’a pu la réaliser qu’en 1970, faute de presse adéquate. C’est une Renault Dauphine ou plutôt ce qu’il en reste.

En voyant cette oeuvre, j’ai tout de suite pensé à la Dauphine de mon père. C’était sa première auto.

1/Vous avez peut être une oeuvre d’art entre les mains !

Vu la tenue de route assez désastreuse de la Renault Dauphine, de nombreux utilisateurs, sans avoir le génie d’Arman, ont ainsi créé des « oeuvres d’art ». Mais ces dernières ont généralement fini à la casse et non dans un musée, comme celle que je vous présente ce jour et qui est au Mamac de Nice (Musée d’art moderne) que je vous conseille vivement d’aller visiter.

Dinky Toys Renault Dauphine "PKZ" (vétements ) marché Suisse
Dinky Toys Renault Dauphine « PKZ » (vétements ) marché Suisse

Celle de mon père était également de cette couleur. Il m’a raconté qu’elle avait un peu viré avec le temps et qu’il avait dû la passer au polish avant de la revendre afin qu’elle retrouve de manière provisoire, un peu de son lustre d’antan.

Le pigment rouge a le défaut de quelquefois virer à la lumière. Il suffit d’observer une partie de la gamme des véhicules pompiers produits par Dinky Toys Liverpool. On ne rencontre jamais ce défaut sur la production française, ce qui laisse à penser que le problème pouvait être contourné. La qualité des pigments entrant dans la composition de la couleur joue sans doute sur sa bonne tenue dans le temps.

Très longtemps, la fabrication des pigments permettant d’obtenir la couleur rouge vermillon résultait d’une alchimie délicate, ce qui a donné à cette teinte un côté sulfureux, voir maléfique. Le rouge était peu utilisé chez les Romains. A cette époque, le seul pigment efficace était le cinabre, extrait du mercure, il avait un coût très élevé.

C’est au Moyen-Age qu’on doit la découverte du rouge vermillon utilisé dans la peinture. Il était obtenu en transformant à l’aide d’un feu intense du sulfure et du mercure. Il en résultait, après la combustion, un bloc solide. En meulant le plus finement possible on obtenait un vermillon intense. J’ai trouvé ces renseignements  dans un passionnant ouvrage « L’histoire de la couleur dans l’art » de Stella Paul chez Phaidon.

Contrairement au noir, qui a toujours véhiculé les mêmes valeurs, le rouge a vu sa symbolique évoluer en fonction des époques.  (voir le blog consacré  à la couleur noire).

Au début du 20 ème siècle le rouge symbolisera la révolution bolchévique. Pour Stella Paul, l’auteure de l’ouvrage précité, le rouge a été utilisé lors des événement insurrectionnels pour exprimer la force, la puissance du mouvement ainsi que la passion. Un sulfureux mélange.

L’oeuvre de El Lissitzky « Frappez les blancs avec le coin rouge » de 1919 est des plus évocatrices. La couleur blanche étant celle des contre-révolutionnaires.

2/ la Dauphine, une auto révolutionnaire?

L’idée m’est donc venue de vous présenter la Renault Dauphine, une auto qui, loin d’être révolutionnaire sur le plan technique, le sera à travers la reproduction de son image.

C’est avec cette auto que cessa le contrat liant la régie Renault à la C-I-J pour l’exclusivité du droit à la reproduction en miniature (voir le blog consacré à ce sujet). Désormais, il suffit au fabricant de jouets de demander l’autorisation à la Régie Renault.

En écho à cette affiche politique, j’ai choisi trois firmes qui ont décliné la Dauphine en blanc et  en rouge : Dinky Toys , Norev et la C-I-J bien sûr. J’ai limité mon choix aux modèles équipés d’un vitrage.

3/ Un grand classique

Dinky Toys est bien sûr le grand bénéficiaire de cette ouverture à la concurrence pour reprendre une expression à la mode. On imagine bien que pour la direction de la Régie Renault, être absent du catalogue du « fabricant » de miniatures le plus renommé à l’époque devait être un créve -coeur.

Les premières versions équipées d’un vitrage reprennent les couleurs des dernières versions qui en sont dépourvues. Logique de rentabilité. Dans cette même logique, ces modèles de transition, sont conditionnés dans des étuis de la référence 24 E (version sans le vitrage) surchargés d’une étiquette en papier portant la nouvelle référence 524.

Disons le franchement, la version blanche équipée d’un vitrage est très peu fréquente. On constate une petite nuance au niveau de la teinte selon que le modèle est équipé ou non d’un vitrage. Cette version blanche sera très vite remplacée par la version de couleur turquoise.

4/Fin de règne

La Dauphine produite par C-I-J est aussi nettement plus rare avec un vitrage. La firme de Briare semble avoir mis du temps à équiper son modèle de cet accessoire.

Comme chez Dinky Toys, celle de couleur rouge est un modèle de transition. Cette teinte existait déjà sur un modèle sans vitrage. Il existe deux nuances de rouge, la distinction est nette en réalité mais la photographie a du mal à la restituer.

Celle finie en blanc a également connu deux variantes, dont une nuance rosée qui laisse penser que la peinture blanche a été appliquée sur une première couche de couleur  rouge. J’ai rencontré au moins trois exemplaires ainsi finis, il ne s’agit donc pas d’un « accident de production ».

Ces versions, certes peu spectaculaires sont bien plus rares que les versions bénéficiant d’une finition   métallisée (bronze et verte). Elles les précédent et ont été éphémères,

5/Variantes méconnues

Enfin, j’ai gardé pour la fin le modèle produit par Norev. Les couleurs rouge et blanche sont communes.

Par contre, certaines variantes sont, rares et peu connues.

Prenons la première variante. Comme sur la vraie voiture, Norev a créé une plaque d’immatriculation amovible. Comme vous le savez, cet accessoire servait de trappe d’accès à la roue de secours. Norev aurait sûrement aimé placer aussi une roue de secours dans le compartiment…Cette version aura une durée d’existence très courte. Le moule sera vite modifié, et la plaque d’immatriculation sera intégrée dans le châssis.

La deuxième variante équipée d’une friction est également rare. Ce sera avec la Citroën DS19 les deux derniers modèles du catalogue ainsi équipés. Elle partage avec cette dernière la particularité d’avoir un châssis en plastique et non en tôle comme les autres modèles « mécaniques ». Cet accessoire ne faisait plus recette auprès des enfants, qui lui reprochaient sa faiblesse de motorisation. Le problème venait souvent de la poussière qui contrariait la bonne marche du petit moteur.

Il existe enfin une troisième variante également moins fréquente. Dans une quête permanente d’amélioration de ses produits, Norev installera une suspension. On peut reconnaitre cette version à ses jantes le plus souvent  de couleur noire. En effet Norev trouva là un moyen de liquider son stock de jantes conçues au départ pour les versions mécaniques ce qui permettait de différencier au premier coup d’oeil les modèles équipés ou non de friction.

Cependant, comme chez tous les fabricants de jouets, il y a toujours des exceptions. Ainsi, je peux vous présenter une version équipée de suspension et de jantes de couleur rouge, celles qui équipaient les modèles de base. Je peux également vous présenter une version équipée de jantes de couleur noire mais dépourvue de suspension ou de friction ! La dauphine de couleur blanche à jantes noires que je vous présente ce jour ne possède ni suspension, ni friction.

Il faut enfin que je vous présente un autre modèle qui a un lien avec le sujet. La version « Europe N°1 », de couleur rouge clair .

Finalement , cette banale Renault Dauphine se trouve être une auto révolutionnaire à plus d’un titre. Quelle  auto peut s’enorgueillir d’être à la fois dans un musée d’Art moderne et dans vos vitrines ? Vous allez sans doute me répondre que la Renault Dauphine partage cet honneur avec le coupé Cisitalia qui se trouve au MoMA à New York. Comme la Dauphine d’Arman cette Cisitalia 202 coupé est de couleur rouge ! 

 

 

 

 

Le rêve bleu

Le rêve bleu

Vous souvenez vous du nom du magasin de jouets de votre enfance ? Celui devant lequel vous restiez, le nez collé à la vitrine, pour essayer d’apercevoir pour de vrai la dernière nouveauté annoncée par l’affichette collée sur la porte du magasin.

A Compiègne où j’ai grandi deux enseignes se partageaient les principales marques de miniatures : « Au Petit Quinquin » rue Saint-Corneille, la rue même où se trouvait la boutique de mes parents et « Le Nain d’Or » avenue Solférino, situé également à quelques encablures de ce dernier. Rien de très original dans le choix de ces enseignes.

Mon épouse se rappelle très bien qu’à Calais, où elle a grandi, c’était la « Tour du jouet »…du fait de l’emplacement de la boutique située près de la fameuse Tour du Guet à proximité de l’entrée du port. Choix bien plus original.

Un facétieux marchand de jouets.

J’aime regarder les noms des magasins imprimés sur les catalogues de jouets. Il m’arrive de remplacer dans ma collection un catalogue par un autre parce que le nom du magasin imprimé sur la couverture me plaît davantage. Il y’a quelques années j’avais été séduit par celui ci : « Au rêve bleu ».

En fait pour être plus précis c’est le tampon tout en longueur qui m’avait plu. J’avais aimé ce petit détail : l’adresse du magasin était à Lyon, au 155 avenue de la Croix Rousse. Tout le monde sait qu’il y a un tunnel à cet endroit. Le facétieux marchand de jouet avait placé son tampon à la sortie du tunnel qui figurait sur la couverture du catalogue.

Devinette

La boutique s’appelait « Au rêve bleu ». Quelle curieuse coïncidence. Regardons de plus près le dessin de la couverture du catalogue : que voyons-nous ? un beau camion bleu qui pointe son capot à la sortie du tunnel. Observez le bien.

C’est fait. Maintenant , allez à la dernière page du catalogue. C’est bien le même camion, celui de la couverture du catalogue qui sortait du tunnel. Il porte la référence 39 A.

Il est annoncé pour la fin de l’année 1957. La couleur du modèle dessiné rappelle bien sûr le Bedford « O » tracteur semi-remorque porte-autos de Liverpool, en version unicolore (tracteur et remorque).

Vous avez sûrement cet Unic semi-remorque porte-autos dans votre collection. . Vous savez donc qu’il n’est pas sorti en série dans cette couleur. Je ne vous apprends rien si je vous dit qu’il est fini en couleur argent avec les ailes du tracteur peintes de couleur orange. L’affichette annonçant la sortie du jouet le montre également avec cette finition.

Si vous êtes observateurs, en dehors de la couleur bleue, facilement identifiable, vous pouvez trouver quatre autres détails qui diffèrent par rapport au modèle de série. Je vous laisse quelques instants.

Réponse

1/ Commençons par le tracteur.

Il a un étonnant pare-brise panoramique, sans montant central.

C’est une interprétation de la réalité par le bureau d’étude. Cette nouvelle cabine Unic apparue en 1954 a donné un coup  de vieux aux poids lourds existants. Le pare-brise de type « panoramique » est large et seul un très léger montant central le divise. Il se peut que la direction de Meccano pour des raisons techniques (injection et répartition de la matière lors de l’injection) ait opté pour un montant central, certes assez discret.

2/ L’ensemble est équipé de jantes en acier chromé.

Sur les modèles de série, Dinky Toys reviendra aux traditionnelles jantes en zamac peintes. On peut penser que ces jantes chromées devaient avoir pour effet d’accentuer le côté luxueux d’un modèle dont la taille était exceptionnelle. La création de cette remorque fut tout de même une petite prouesse technique pour Dinky Toys qui dut en être assez fier, même si l’échelle de reproduction de la remorque (1/43) est différente de celle du tracteur (1/50).

3/ Les deux plateaux de la remorque sont lisses, à l’image du Bedford « O » anglais.

Ce détail est des plus intéressants. On y trouve la trace du lien encore très fort entre Liverpool et Bobigny. La couleur du véhicule, le traitement des plateaux en sont de petits indicateurs. Que pensez  vous enfin du quatrième point ?

4/ Plus surprenant, la manivelle de levage est située sur le côté gauche et non sur le côté droit comme elle le sera pour le modèle de série.

Pour un camion prévu pour le marché français c’est une erreur grossière. En jouant, les enfants reproduisent le sens de la circulation auquel ils sont confrontés tous les jours dans les rues. Or, avec cette manivelle, on imagine les tracas que les gamins allaient rencontrer pour faire se croiser un Unic Boilot et un Willeme fardier !

« LA » remorque bleue

L’exemplaire qui a servi aux dessins du catalogue subsiste heureusement. Cette « fameuse » remorque en laiton, je la connais depuis près de 35 ans. Je l’ai récupérée il y a quelques années seulement avec bien d’autres trésors.

Elle correspond trait pour trait au dessin du catalogue. C’est un produit de toute beauté, le fruit d’un travail artisanal qu’il était impérieux de préserver. La rampe fonctionne.

Par contre, le tracteur manquait jusqu’à ce qu’il refasse surface tout récemment.

J’ai peut être réussi à reconstituer son parcours. Une personne qui travaillait comme dessinateur chez Meccano a récupéré dans les années quatre-vingt un nombre important de pièces. Au départ, il n’avait aucune idée de l’intérêt de ces dernières. Il a ainsi laissé partir une dizaine d’exemplaires dans la nature. Et c’est devant l’insistance de la personne a qui il avait cédé ces quelques premières pièces qu’il a pris conscience de l’intérêt de tout ce qu’il avait récupéré. C’est à ce moment que j’ai fait sa connaissance. Il s’est écoulé près de trente ans avant qu’il me cède l’intégralité de son trésor, moins les quelques pièces éparpillées dans la nature. C’est bien ces dernières qui sont réapparues en salle des ventes en 2018.

L’Unic bleu ainsi que l’Acmat lance-missiles dont il m’avait parlé m’ont permis d’identifier avec certitude le lot de 9 pièces arrivé chez Collectoys. Le résultat de ces enchères fut pour moi des plus surprenants. Ce camion Unic, certes endommagé au niveau du châssis était « LA » pièce. Ayant la remorque, comment passer à travers une occasion totalement inespérée de reconstituer l’ensemble ? Ce fut le modèle qui réalisa le plus petit score.

Je terminerai par un avis de recherche

Gilles Scherpereel m’avait cédé un exemplaire de la remorque finie en bleu soutenu, très différent du bleu pâle. Il s’agit du moule définitif. Dans la même logique que celle décrite plus haut, Bobigny s’était aligné sur la nouvelle couleur choisie par Liverpool pour redécorer son Bedford « O ». Comme une malédiction qui se répète, le tracteur a été égaré. Alors je lance donc un appel à celle ou celui qui possèderait le tracteur  bleu soutenu.

L’hypothèse improbable

L’hypothèse improbable.

Est-il bleu ou vert ? C’est la question que je posai à mon interlocuteur lors du salon des « Belles Champenoises ». Je complétai en riant : « Ou alors, il est de couleur rouge mais dans ce cas je ne l’ai jamais vu  » .

Mon interlocuteur c’était Fabrice Hot qui venait de m’informer qu’il souhaitait vendre son Berliet GBO fardier de chez Quiralu. Il marqua un temps de réflexion puis me répondit que le fardier était dans un carton et qu’il ne se souvenait plus de la couleur.

Pour moi il ne pouvait être que bleu ou vert. J’ai compris plus tard que mon affirmation avait troublé sa mémoire.

Rouge, pair et gagne

Le salon passé, je lui téléphonai pour lui reparler de son fardier. Il m’expliqua son embarras : son camion était rouge, avec les ranchers de couleur assortie, couleur inconnue jusqu’ici. J’avais évoqué cette teinte comme une boutade lors de notre premier entretien.

J’étais bien attrapé. Ayant désormais pleinement conscience de la rareté de l’objet, Fabrice Hot fort gentiment me le céda, sachant que le camion irait intégrer ma vitrine.

Ce qui est fort intéressant dans l’histoire c’est la logique de fabrication révèlée par cette version inconnue jusque là. La couleur rouge est celle qui a été le plus souvent utilisée sur la version bâchée. Il est donc logique de la trouver en version benne Marrel, et aussi en fardier comme le prouve ce modèle.

Finalement, Quiralu a utilisé 4 couleurs pour peindre son camion, rouge, beige, bleu et vert et il existe trois déclinaisons, bâché, benne Marrel et fardier. Cela nous donne donc 12 possibilités de combinaisons.(voir l’article consacré aux Berliet GBO de chez Quiralu)

A ce jour, seuls ceux peints de couleur rouge ou verte ont connu les trois carrosseries. Celui fini en bleu ne semble pas exister en version bâchée. Enfin, la version finie de couleur beige n’aurait existé qu’en bâché. Mes pages vous sont ouvertes si vous possédez ces versions inconnues.

Rouge !

On peut faire le rapprochement avec une autre firme qui s’est également distinguée par une absence totale de stratégie dans l’utilisation des couleurs avec pour conséquence la découverte de temps en temps de variantes de teintes des plus surprenantes

Il ne s’agit pas de  Mercury, j’ai déjà eu l’occasion d’aborder dans un blog précédent ce type de production (voir le blog consacré à Mercury).

Aujourd’hui, c’est de Spot-On dont je vais parler et qui n’a rien à envier à Mercury dans la multiplicité des variantes.

Ces variantes ont une logique chronologique. Il serait intéressant de connaître les dates d’utilisation de chaque couleur car Spot-On a très régulièrement renouvelé sa palette.

Pourquoi ? Je l’ignore. Si l’on se réfère au magnifique ouvrage sorti il y a quelques temps chez « In house publication », « The ultimate book of Spot-On models LTD », on constate l’existence d’innombrables couleurs. Collectionner cette marque en recherchant les variantes est un chalenge qui risque de prendre plus d’une vie !

Bien avant la publication de cet ouvrage, j’avais été fort surpris de trouver une déclinaison de couleur bleu pâle du camion Austin 503 Artic tracteur semi-remorque plateau avec caisse contenant la fameuse MG »A » au lieu de la traditionnelle couleur bleu soutenu.

La présence de tous les accessoires habituels et notamment la fameuse ridelle amovible de la même couleur située à l’avant de la remorque ne pouvait que confirmer l’authenticité. Idem pour la décoration. Et puis cette couleur est familière aux amateurs de camions Spot-On car elle habille la version semi-remorque ridelle qui est plus fréquente.

J’avais donc acquis ce beau véhicule neuf en boîte et quand plus tard je trouvai une version déclinée de couleur rouge ce fut la stupéfaction.

La couleur bleu pâle pouvait être interprétée comme une déclinaison du bleu soutenu, mais quelle était la logique de la couleur rouge? Aucune !

Mieux. Cette association de couleurs, rouge clair (cabine et remorque) et gris (châssis) l’amateur de Spot On que je suis l’a retrouvée sur plusieurs cabriolets de la marque.

Pour l’instant ce beau camion est donc répertorié en 3 couleurs mais je ne serais pas surpris de le voir en orange par exemple, teinte qui fut aussi utilisée sur la version semi-remorque ridelles. Ce n’est bien sûr qu’une hypothèse.

D’ailleurs j’en ai profité pour vous photographier les couleurs de mes MG « A » . Surprise. J’ai une  version orange qui n’est pas dans le livre pourtant fort bien documenté.

Cela prouve bien qu’avec cette firme beaucoup de choses sont encore à découvrir et c’est tant mieux.