J’ai donc essayé de vous proposer un choix de variantes de couleurs le plus complet possible pour le camion Guy de Dinky Toys, sachant que quelques autres combinaisons existent. Attention toutefois, Dinky Toys avait une certaine rigueur dans ses productions. L’élément de carrosserie équipant le châssis cabine étant visé, certaines combinaisons de couleur apparaissent parfois. La prudence est alors recommandée !
A la fin de la production Meccano avait généralisé le rivetage de ces éléments.
Dernier petit détail. Comme vous pouvez le constater, pour son camion Guy Dinky Toys n’a pas jugé bon de refaire le dessin de sa première boîte pour la version équipée du dosseret. C’est la version avec plateau qui est représentée sur l’étiquette, qui est collée sur le couvercle.
variantes de jantes
Camions Guy Dinky Toys de premier type
rare couleur de Guy Dinky Toys plateau dosseret
palette de camions Guy Dinky Toys avec dosseret
Guy Dinky Toys plateau dosseret avec chargement Hornby
Camions Guy Dinky Toys de premier type
Curieusement, l’étiquette appliquée sur le petit côté représente bien la version avec dosseret. Sur les deux étiquettes , la référence a bien été modifiée. Dinky Toys a bien rajouté la mention « tailboard » indiquant ce fameux dosseret. Sur les boîtages suivants, le dessin sera modifié et notre camion retrouvera son dosseret.
C’est une vraie réussite que ce camion Guy de la série Dinky Toys. D’un tonnage moyen (4 tonnes), il apparaît au catalogue de 1948.
Avec les camions Foden, il marquera les esprits par l’échelle de reproduction choisie : il est au 1/50ème et met un terme à la série des camions au 1/60.
Meccano opte pour une conception en deux parties : un châssis cabine sur lequel viennent se greffer différentes carrosseries. Simple et efficace. Ce principe sera réutilisé plus tard à Bobigny, d’abord sur la série des Ford et Studebaker, puis sur les Simca Cargo que l’on peut comparer plus facilement aux camions Guy, du fait de l’échelle similaire de reproduction.
Dans un premier temps Dinky Toys proposera une livrée uniforme pour le châssis cabine et son équipement. Seules les ailes reçoivent une couleur différente. Les harmonies sont réussies et réalistes. Elles reproduisent fidèlement les camions vus sur les routes anglaises durant les années cinquante. Plus tard, pour d’évidentes raisons de commodité de fabrication Dinky Toys abandonnera ce schéma de peinture au profit d’une finition bicolore, châssis cabine d’une teinte et équipement d’une autre.
Durant sa longue carrière la série des camions Guy connaîtra trois numérotations différentes (séries 500, 400 et 900).
Guy Dinky Toys. A droite version avec renfort en triangle
Guy Dinky Toys Wagon les trois variantes de bleu
Camion Guy Dinky Toys
Guy Dinky Toys Wagon
Dinky Toys Guy Wagon première série avec chassis peint
Dinky Toys Guy Wagon première série avec chassis peint
Dans un premier temps les véhicules seront dotés de jantes convexes peintes. Ils recevront ensuite des jantes concaves. La roue de secours d’abord maintenue au châssis par une vis sera ensuite rivetée. Bien évidemment des variantes de moule apparaîtront tout au long de la carrière de ce camion.
Citons les renforts au bas du radiateur sur la face avant du véhicule et la modification du système de maintien de l’axe arrière du camion (un support moulé au châssis succédera aux agrafes en tôle).
Pour bon nombre d’entre nous, ces quatre mots évoquent les leçons d’anglais dispensées à l’école. Il faut dire que l’apprentissage des langues étrangères qui correspondait à l’entrée en 6ème était un moment clé de la scolarisation, une étape dans la vie de chacun d’entre nous.
Nous l’avons abordée avec plus ou moins de réussite. Pour ma part, bien qu’ayant eu de bons professeurs, j’ai toujours eu du mal avec l’accent anglais ! Malgré la pratique régulière, il ne s’est guère amélioré avec le temps !
C’est un lieu commun de dire que de nombreux français sont fâchés avec les langues étrangères. Avec le temps, j’ai appris à repérer mes compatriotes dans les lieux de transit, essayant désespérément de se faire comprendre auprès de la réception d’un hôtel ou au comptoir d’embarquement d’un aéroport.
Je me souviens ainsi d’un ami français qui voulait me montrer son aisance dans l’usage de la langue de Shakespeare et qui commençait à décliner son identité et sa réservation à la réception d’un hôtel lorsque le réceptionniste lui répondit en français. Son accent avait trahi ses origines ! Je repense souvent à cette petite anecdote, et je ne me vexe jamais lorsque cela m’arrive !
Il m’est aussi arrivé de rester muet face à une question d’un interlocuteur anglo-saxon. Ainsi, un beau jour, mon ami Mike Rooum me demanda si j’allais aller à « biouli » en fin de semaine. En général, je persévère et je fais répéter la question pour essayer de voir ce que je n’ai pas su comprendre. De nouveau je restai muet. Je lui demandai alors de m’indiquer par écrit ce lieu mystérieux. Sur le papier qu’il me tendit était écrit « Beaulieu », qui est une ville située sur la côte sud-ouest de l’Angleterre près de Southampton. C’est ainsi que je mesure les progrès qu’il me reste à accomplir si je devais un jour m’installer Outre-Manche !
Il en est de même pour la prononciation de cette marque de camions anglais les camions Guy. Outre-Manche, votre interlocuteur restera de marbre si vous le prononcez à la française.
Le plateau du Guy a été étudié pour recevoir les containers Hornby
Une réussite que cette version jaune/noir
ensemble de variantes de couleurs
Harmonieuses couleurs
ensemble de variantes de couleurs
belles variantes de couleur sur le premier type
Il ne fera pas toujours l’effort de vous comprendre si vous ne prononcez pas : « Guaï ». Armé de ce décodage, vous pourrez alors commencer votre collection de camions !
A suivre !
Auto Jaune Le Blog de Vincent Espinasse collectionneur