Ma tête à couper !
Installé dans ma chambre d’hôtel aux Etats-Unis j’ai entrepris d’aller sur You Tube afin de trouver un peu de musique pour accompagner mon travail de saisie informatique. Retrouver un peu de son univers familier loin de chez soi est chose bien agréable.
Mon choix s’est porté sur un Oratorio de Vivaldi « Le triomphe de Judith ». C’est une version que j’ai déjà écoutée plusieurs fois et elle me ravit. C’est l’histoire de Judith et Holopherne. On sait comment cela finira. Judith aidée de sa servante tranchera la tête d’Holopherne.
Je suis plongé dans mon travail, quand après un quart d’heure de musique somptueuse, comme émanant d’un diable sorti de l’eau bénite, des vociférations vantant une chaine d’hôtellerie interrompent l’enregistrement.
Dans un premier temps je pense avoir fait une mauvaise manipulation, mais non, c’est simplement un message publicitaire en plein milieu du drame, un saltimbanque qui veut me vendre une nuit d’hôtel et un week-end de rêve. Cela se répètera plusieurs fois, toujours à des moments intenses. On peut imaginer que ces interventions sont minutées et arrivent au hasard.
Dernièrement, au théâtre des Champs-Elysée, le chef d’orchestre John-Elliot Gardiner a pris la peine de venir avant le début de la représentation pour demander gentiment au public de réserver ses applaudissement à la fin des actes afin maintenir la tension dramatique lors des trois actes. Ce fut une réussite.
Cet exemple est tout récent car j’avais déjà visionné ce même spectacle plusieurs fois et cela ne m’était jamais arrivé. La publicité nous envahit elle arrive en force sur l’internet.
Pour ma part, je refuse de mettre de la publicité sur mon blog et sur mon site.
Cet été j’ai dû réaliser un nouveau site pour héberger le blog, il était devenu obsolète et n’aurait plus été visible. Malgré le coût, je n’ai pas cherché à financer l’opération en introduisant de la publicité.
Moi, la publicité je l’apprécie dans mes vitrines. J’aime les publicités apposées sur les fourgons Tekno par exemple. Et là, je l’aime sans limite. La moindre variante est prétexte à l’acquisition d’un exemplaire supplémentaire. J’ai choisi de présenter le Tekno Ford Taunus 1000 dans sa première mouture. Je vais donc essayer de dresser en photos un inventaire, en essayant d’être le plus complet possible. Dans ce premier opus, j’ai sélectionné les plus rares et ceux pour le marché suédois.