La saga des Solido
Monsieur De Vazeilles, en bon gestionnaire, savait conserver ses modèles un nombre d’années suffisant pour qu’ils soient amortis. La BRM pourrait à elle seule servir d’exemple.
Elle est de conception simple, équipée de suspensions bien évidemment. Ses concepteurs ont su rendre la ligne particulière de la monoplace, que chaque amateur peut identifier au premier coup d’œil. De plus, quelques détails finement reproduits finissent de caractériser la monoplace : les pots d’échappement verticaux bien sûr, mais également son arceau de sécurité à la forme bien particulière.
Elle connaîtra au long de sa carrière de nombreuses variantes de jantes. D’abord équipée de petites jantes en acier chromé, elle s’adaptera aux nouvelles jantes produites par Solido. Elle sera ensuite équipée de jantes moulées en zamac, celles de la Ford MKIV.
A cette occasion, Solido devra modifier son moule afin de l’adapter à ces jantes plus imposantes, qui ne collent pas avec la réalité des années où elle participa au championnat du monde. Lors de ces ultimes productions, elle recevra une finition différente.
Elle sera équipée d’une décalcomanie, une large bande blanche évasée avec un filet de couleur rouge. Comme la plupart des Solido, la BRM connaîtra une seconde jeunesse en Espagne chez Dalia. Puis, à la fin des années soixante-dix, le moule partira au Brésil. Le modèle conservera alors la décalcomanie aperçue sur les dernières productions françaises. A cette occasion, ce sont des jantes moulées en zamac et vues sur les Ford MKIV et les Chaparral qui l’équiperont.