- Jantes en zamac brut
- châssis en tôle puis en zamac riveté
- phares moulés avec la carrosserie puis rapportés en zamac brut
- calandres ornées de cinq barres puis de trois
- laques d’immatriculation « TO 19 » puis « TO 16 »
- certaines possèdent un anneau en zamac moulé au pare-choc. Il existe aussi deux versions mécaniques l’une avec un système de remontoir à clef et l’autre avec un entraînement du moteur par élastique.
Ce jouet ne reproduit pas un modèle précis. On peut facilement imaginer un châssis de Fiat avec une carrosserie artisanale : cela ce faisait beaucoup à cette époque. Mercury l’a intitulé dans son catalogue : « Aero » : la bien-nommée !
Les Aero Mercury dans leur ensemble dégagent une poésie particulière. Une poésie que l’on ne rencontre qu’avec certaines firmes. Ces jouets sont représentatifs à mes yeux d’une culture. La beauté de la forme est primordiale. Ce que l’on appelle désormais le design est ici exacerbé. Nous sommes en présence d’une forme fluide. On sent que le souci des concepteurs était la recherche de la vitesse. L’aérodynamisme est ici conjugué avec la beauté des formes. On imagine ces autos flanquées d’un numéro de course surgir au détour d’un virage des mille-miles.
Le choix des coloris est également très subtil. Nous sommes en Italie. On cultive le beau. J’ai une grande passion pour cette firme et pour ce pays.