Le Citroën U23 vert de chez Dinky Toys

  • Citroën U23 vert Dinky Toys
  • Jantes en zamac de couleur verte
  • Marquage de couleur blanche
  • Radiateur peint de couleur argent
  • Pavillon lisse
  • Modèle de pré- série
Citroën U23 Dinky Toys
Citroën U23 Dinky Toys

La présence d’un pavillon lisse permet d’établir que ce modèle était un test. On peut en effet raisonnablement penser qu’à chaque création d’ un nouveau moule, des test étaient effectués afin de vérifier si le moule permettait d’obtenir un modèle sans défaut.

Ensuite, si tel était le cas, le moule était consolidé notamment par un quadrillage du pavillon, ou un renfort entre 2 parties fragiles. Il est intéressant de noter que Meccano ne jetait pas les modèles issus des tests mais se servait de ces premières injections pour tester des couleurs : ainsi, rien n’était perdu !… autre détail intéressant, il existe au moins 2 modèles identiques. Le modèle présenté vient de M. Chaudey, qui était employé au bureau d’études de chez Dinky Toys….

Il m’a été signalé une version rouge avec pavillon lisse que je n’ai malheureusement jamais vu. Dinky Toys a finalement opté pour la réalisation en série pour la couleur rouge. On peut regretter qu’il n’ait pas donné suite à ses essais en vert…

Minialuxe: la première série de taxis

Minialuxe: la première série de taxis

Souviens-toi de la Minialuxe de Soissons !

Nous venons de passer le cap des quatre cents articles. Il est temps de revenir sur la création de ce blog. Il a une histoire, il n’est pas né par hasard, sur un coup de tête.

ensemble de Minialuxe taxi première série
ensemble de Minialuxe taxi première série

Il faut remonter quelques années en arrière, à l’époque où régulièrement Messieurs Beaujardin et Darotchetche venaient me rendre visite au magasin, en tant que clients. Un beau jour, ils m’ont annoncé qu’ils allaient avoir besoin de moi. Un homme d’affaires bordelais, Monsieur Faujanet, lui-même collectionneur, allait lancer un magazine sur le thème de la miniature automobile. Plus tard il relancera la marque Minialuxe. La revue prendrait le nom de « Passion 43 ». Ambitieux projet.

Ils m’ont fait comprendre combien ma collaboration serait intéressante puisque j’avais à la fois la casquette du professionnel de la miniature et celle du collectionneur. J’ai d’abord décliné l’offre, en invoquant le manque de temps. Puis, j’ai reconsidéré ma position. Je me sentais une certaine responsabilité en tant qu’acteur de ce secteur et je ne voulais pas me dérober.

Finalement, on m’offrait l’opportunité de faire partager ma passion. Je donnai mon accord. Je trouvai un arrangement des plus simples avec Monsieur Beaujardin : en échange d’un quart de page de publicité, je m’engageais à produire quelques articles par numéro. La date de lancement du journal correspondait peu ou prou à celle du lancement de mon site de vente en ligne. J’y voyais une opportunité intéressante.
M. Beaujardin m’adressa un courrier confirmant l’accord. Cependant, peu de temps avant le lancement de la revue, M. Beaujardin, est revenu me voir pour dénoncer notre accord. Il allait falloir payer la publicité. Très déçu par cette volte-face à l’origine de laquelle se trouvait vraisemblablement M. Faujanet, je n’ai reçu aucune explication de sa part. Je me suis complètement désengagé de cette affaire, mais j’ai vécu cet épisode comme une mise à l’écart du monde de la miniature.

Piqué au vif par l’attitude cavalière de M. Faujanet, l’adversité m’a donné l’énergie nécessaire pour rebondir. Puisque j’étais prêt à écrire des articles, j’ai demandé à mon fils de me fabriquer la première maquette du blog.

Ce dernier a connu rapidement une bonne audience. L’outil a ensuite évolué pour quelque chose de plus performant. Depuis, je réalise également un petit recueil, « Pipelette » que j’offre en version papier au moment de Noël. Il est aussi consultable sur le site marchand, le troisième numéro est quasiment fini.
Nous avons chaque jour entre 200 et 500 visites. J’ai toujours autant de plaisir à chercher des thèmes, j’aime particulièrement trouver des liens, parfois improbables, entre les miniatures et des sujets beaucoup plus divers. Je profite de chaque sortie, exposition, documentaire, film, opéra pour trouver la matière première. Au fil des ces articles, grâce à mon épouse qui relit et remet en forme mes écrits et à M. Dufresne qui corrige l’ensemble, nous avons trouvé un style qui est propre au « blog de l’auto jaune ».

Pour illustrer mes propos j’ai choisi de présenter des Minialuxe, puisque , comme vous l’avez vu plus haut, M. Faujanet est à l’origine de la renaissance de Minialuxe.

Quelle drôle d’idée que d’avoir relancé cette marque, qui de son temps, n’a jamais su conquérir le public.

 

Minialuxe appartient à un groupe de petits fabricants que je qualifierais, sans aucune arrière-pensée « d’opportunistes ». Comme Clé, FJ, Eria, Quiralu et bien d’autres, ils ont dû se fabriquer un réseau de distribution car celui des marchands de jouets leur était quasiment fermé. Les Minialuxe ont donc trouvé leur place dans les Monoprix, les bureaux de tabacs, les stands des kermesses, les kiosques, les gares, les marchés, les marchands de couleurs et de souvenirs.

C’est le genre de jouets que la grand-mère achetait au gamin avant de reprendre le car pour rentrer au village afin d’avoir la paix durant le trajet retour. Il ne fallait pas que le voyage soit trop long car les ouvrants des miniatures Minialuxe avaient une durée de vie limitée.

L’achat de ces miniatures avait quelque chose de compulsif. C’est clairement la modicité du prix qui déclenchait l’achat, comme pour les Norev. La comparaison s’arrête là. Les Norev ont été distribuées en magasin de jouets. Comme les Dinky Toys et les Solido, elles bénéficiaient d’une gamme solide et renouvelée. Un catalogue annuel venait créer la demande auprès des enfants. Il est vrai d’ailleurs que l’on pourrait classer les fabricants selon qu’ils éditaient ou non un catalogue.

Pour cet article j’ai sorti une des séries les moins fréquentes de chez Minialuxe. Cette firme a compensé le peu de moules disponibles par une grande variété de déclinaisons. C’est même une constante dans l’histoire de la marque que d’avoir décliné des taxis, des modèles équipés d’une remorque (toujours la même du début à la fin de la production), d’un porte-bagages, d’un mécanisme…Voici donc les miniatures de la première série en version taxi. Elles furent vendues dans des étuis individuels qui sont encore plus rares que les miniatures elles-mêmes.

Minialuxe et la télévision

Minialuxe et la télévision

400ème

Nous y sommes. Voici le 400ème article publié. Je ne suis pas attaché aux chiffres, mais le tableau qui permet de mettre en ligne les articles est formel : à l’issue de cette dernière mise en ligne le compteur affichera 400 articles publiés.

J’ai pensé qu’il était temps de revenir un peu en arrière. La création de ce « blog » correspondait au besoin de faire partager ma passion pour le monde de la miniature automobile et de faire découvrir aux collectionneurs sous un angle original, des autos qu’ils pensaient parfois bien connaître.
Le démarrage a été laborieux. Je me souviens de la tête de mon épouse lorsque je lui ai demandé de lire et de corriger les premiers textes. Ils étaient manuscrits et copieusement raturés, sans doute illisibles pour tout autre que moi. L’exercice m’a été salutaire. J’ai appris à composer ces textes en me mettant à la place du lecteur. Mon épouse est ma première lectrice. Comme elle n’est pas du tout collectionneuse, elle est exigeante au regard du critère d’intelligibilité.
Il y a deux ans, nous avons dû évoluer : le langage (HTML) servant à mettre en ligne ces écrits était devenu obsolète. Patrick, l’informaticien qui travaille avec moi a dû reformater et remettre en ligne les textes un par un. Aujourd’hui, je dispose d’un outil moderne qui tient le compte des articles en cours d’écriture, de correction ou de relecture. J’ai environ 30 articles d’avance. Certain attendront deux ans ou plus avant d’être publiés, d’autres le seront tout prochainement.

Charbens Caravane de gitan
Charbens Caravane de gitan

J’ai profité de cet événement pour faire un bilan et une sélection de mes trois articles préférés. Je vous invite, sur le portail du site à me communiquer votre préféré. Sur la troisième marche du podium figure « Mon pote le gitan ». Ce texte a été écrit en très peu de temps. Il collait à l’actualité politique. S’agissant des reproductions de caravanes de gitans, j’avais trouvé intéressant sociologiquement de confronter l’approche des fabricants anglais et des fabricants français.

Vient ensuite l’article sur la Porsche 917 de chez Dinky Toys. La première raison est l’attachement que mon père et moi vouons aux bolides de la firme de Züffenhausen. Nous avions commencé la collection de miniatures automobiles en rassemblant des autos de course et notamment des Porsche. Cela perdure et depuis le départ de ma fille de la maison, j’entasse dans sa chambre les nouveautés Spark et Minichamps.

Il faut donc imaginer quelle a été mon émotion lorsqu’au milieu des années quatre-vingt, dans l’étroit couloir d’un appartement parisien, j’ai découvert trônant dans une petite vitrine murale au milieu d’autres prototypes Dinky Toys, cette Porsche 917. C’était l’extase de l’explorateur découvrant un trésor.
Il nous faudra près de trente ans pour acquérir ces pièces. Une fois l’affaire conclue, le propriétaire m’a fait partager ses souvenirs. C’est un scénario qui s’est souvent reproduit lorsque j’ai traité avec des personnes qui avaient travaillé chez Meccano. Triant ses archives Dinky Toys, ce dernier avait trouvé une photo prise durant les essais des 24 heures du Mans 1969 : il était immortalisé avec son frère devant la Porsche 917. Etudiant, sans le sou, tous les moyens étaient bons pour admirer les bolides de près et ils étaient rentrés grâce à la complicité de mécaniciens de chez Matra. (Relire le texte sur la Porsche 917 Dinky Toys). Cette anecdote dota le modèle d’une aura toute particulière.

Enfin, notre article préféré à mon épouse et à moi-même est celui intitulé « La quiche et l’équipe » (relire le texte « La quiche et l’Equipe »). Il fut écrit très vite, sur un sujet qui m’irrite. C’est la tendance de la presse à ne savoir parler que d’argent pour intéresser et captiver le public. Cela touche malheureusement tous les domaines. C’est un angle très réducteur mais c’est aussi celui qui demande au journaliste le moins de travail de recherche. Plusieurs fois, j’ai été approché par des médias. Après une petite discussion, je les ai invités à lire ce texte, cela m’a permis ensuite de mieux cadrer les choses.
Ces reportages ont beaucoup fait pour mon activité, je le reconnais volontiers bien que j’en sois assez détaché. Je n’ai jamais démarché qui que ce soit pour les obtenir et, fait qui surprend toujours, je n’ai jamais voulu voir les documentaires. Je préfère entendre les commentaires des tiers.

En souvenir de ces bons moments et puisque nous parlons télé, je me suis rappelé que nous avions acquis un original présentoir Minialuxe qui n’avait jamais été utilisé par la boutique à laquelle il avait été offert.

notice du présentoir
notice du présentoir

En effet, nous l’avions trouvé dans son carton d’origine, jamais déballé, avec sa notice d’utilisation. Cette dernière stipule qu’il est formellement interdit de placer des miniatures autres que les Minialuxe sur les côtés du présentoir.

Comme vous pouvez le voir il reproduit un poste de télévision, luxe suprême dans les années cinquante. Ne reculant devant rien, Minialuxe avait demandé à la société prestataire de concevoir ce présentoir de manière à ce que l’écran puisse s’éclairer. J’ai un souvenir particulier lié à la prise électrique de ce dernier, celui d’avoir fait sauter les plombs de la maison.

C’est peut être la raison pour laquelle le propriétaire du magasin laissa l’objet dans sa boîte, à moins que ce dernier n’ait rompu toute activité commerciale avec Minialuxe au regard de la qualité perfectible des produits diffusés. Avouons que ces modèles avaient cependant un certain charme et qu’ils étaient originaux. Ces qualités font cruellement défaut aux modèles sortis sous le même nom il y a quelques années et fabriqués en Chine.

Tootsietoys Ford A

Tootsietoys Ford A

« La même que papa »

Lorsque nous avons commencé avec mon père, au milieu des années soixante-dix, la boîte avait peu d’importance. Mon père disait souvent que ce qui importait c’était l’état du jouet. Il ne voulait d’ailleurs que des objets en parfait état de conservation. Par voie de conséquence, nous avons eu beaucoup de choses en boîte. Cependant, il est vrai que l’absence de boîte ne l’a jamais empêché d’acheter un jouet. Moi non plus d’ailleurs.

Tootsietoys Ford A
Tootsietoys Ford A

Il n’est qu’un domaine où la boîte a toute son importance, c’est celui des modèles promotionnels. Elle véhicule souvent un message publicitaire et fait partie intégrante de l’objet.

J’ai beaucoup d’attirance pour les firmes de jouets américaines. Elle est due notamment à l’approche commerciale de ces firmes, très différente de celle des fabricants européens. Prenons l’exemple de Tootsietoys. Très rapidement, dans une logique de rentabilité l’entreprise a diffusé sa production à grande échelle, ce qui a permis de réduire les coûts.

Il faut dire que nous étions en période de croissance et que le marché, de taille conséquente, pouvait absorber cette production.

Quand, en Europe, le conditionnement des modèles se faisait par six, chez Tootsietoys il se faisait par boites de 12, voire plus ! L’étui individuel était tout simplement impensable car trop cher. On peut voir dans cet exemple parmi d’autres (uniformisation des accessoires, des couleurs, …) une similitude avec les techniques de fabrication mises en œuvre par l’industrie américaine au début du siècle dernier, notamment chez Ford.

Tootsietoys et Barclay Ford A en étuis individuels
Tootsietoys et Barclay Ford A en étuis individuels

Dernièrement, une importante collection a été mise sur le marché. Parmi de nombreux trésors, j’ai pu acquérir un ensemble de trois Ford A de chez Tootsietoys des plus intéressant. La Ford A de chez Tootsietoys a été réalisée en un très grand nombre d’exemplaires. Elle est injectée en plomb et munie d’une jolie calandre rapportée. Elle est assez fréquente.

Les trois exemplaires que je vous présente sont pourtant rares et doivent leur rareté aux étuis en carton annonçant « The new Ford ». Cet étui les distingue des modèles de base. Nul doute qu’elles furent distribuées chez Ford telles quelles. Il est possible que Tootsietoys les ait également distribuées avec leur étui en magasin.

Si tel est bien le cas, je pense que Ford a mis la main à la poche pour avoir le droit d’appliquer son slogan publicitaire et pour financer le surcoût de l’étui individuel.

La couleur de la carrosserie est assortie à celle de la boîte. J’imagine bien les vendeurs dans les concessions en 1928 offrir ces produits de grande consommation aux enfants dont les parents étaient venus admirer la nouvelle Ford.

J’imagine également ces enfants repartir à la maison avec la reproduction de la voiture que papa venait de commander.

Un dernier commentaire concernant la version « US Mail ». Dans tous les ouvrages consacrés à Tootsietoys, cette version est décrite comme ayant été diffusée uniquement dans les coffrets cadeaux. En clair cette auto n’aurait pas été vendue séparément. La découverte de ces étuis atteste du contraire. Il y a toujours à découvrir !

 

Solido Porsche Formule 2

Solido Porsche Formule 2

Porsche « made in France »

Solido Porsche F2 avec premier type de boîte et pins "Stirling Moss" je drive à la Stirling Moss !
Solido Porsche F2 avec premier type de boîte et pins « Stirling Moss » je drive à la Stirling Moss !

Dans le blog précédent nous avons pu voir dans quelles conditions la maison Porsche avait participé au championnat du monde de Formule 1.

C’est également par opportunité que de nombreux fabricants de miniatures ont inscrit la reproduction de cette 718 monoplace à leur catalogue.
En analysant l’histoire des fabricants de miniatures un constat s’impose. Les fabricants de jouets ont reproduit à des périodes distinctes une partie du plateau des monoplaces de Grand Prix.

Quand au milieu des années cinquante Dinky Toys propose sa série « 23 », Crescent Toys, Charbens et Corgi Toys agissent par mimétisme et reproduisent aussi des monoplaces.

Le passage du moteur à l’arrière entraine une nouvelle vague de reproductions. C’est à cette époque qu’apparaît notre Porsche. Elle sera intégrée dans les gammes des fabricants de jouets de la seconde vague. Au début des années soixante, Politoys, Ingap, Clé, Solido, et quelques autres fabrications de Hong Kong font partie des fabricants désireux de proposer à leur jeune clientèle des formule 1.

En fait, ce phénomène doit davantage au besoin des fabricants d’étoffer leur catalogue qu’au succès de l’auto sur les circuits !

Solido Porsche F2 couleurs peu fréquentes
Solido Porsche F2 couleurs peu fréquentes

En 1957 Solido est à l’origine de la seconde vague de reproductions de monoplaces et de voitures de course. Sans chauvinisme aucun, force est de constater qu’aucun fabricant de miniatures durant cette période ne sera capable d’offrir aux enfants et aux collectionneurs des bolides de cette qualité.

 La Ferrari 156, parue peu de temps après la Porsche, et la Ford GT40 constituent deux modèles pour lesquels Solido est passé complètement à côté de son sujet

Mais revenons à la Porsche 718 de chez Solido. Elle est superbe. Elle possède des formes justes et la gravure est de belle qualité.

On apprécie les deux grilles moteur et surtout le travail effectué par le mouliste pour restituer le pot d’échappement bien particulier de cette auto.

Elle connaitra comme toutes les monoplaces Solido une carrière assez longue au cours de laquelle elle sera équipée de jantes en acier puis en 1965, des fameuses jantes en zamac moulées dites « Standard ».
La version finie dans la couleur argent est fréquente. Dans cette déclinaison, les deux grilles moteur sont peintes de couleur noire ou rouge. Les modèles arborant la couleur verte ou noire sont moins fréquents. En 1965, Solido a éprouvé le besoin de redynamiser sa gamme. L’opération s’est concrétisée par l’apparition d’une « série luxe » dans laquelle les modèles sont équipés des fameuses jantes « Standart » et reçoivent chacun une décalcomanie particulière.

Ainsi la Porsche est ornée d’une bande tricolore (rouge, noir et jaune) symbolisant les couleurs allemandes. Il est surprenant de constater que lors d’une seconde édition de ce décalcomanie la couleur jaune de la bande est remplacée par la couleur blanche.

Hasard ou volonté de ne pas afficher les couleurs allemandes ? Je me souviens avoir entendu dans mon enfance des remarques de mes parents et grands-parents montrant que les plaies de la dernière guerre n’étaient toujours pas refermées.

Signalons que ce même décalcomanie servait aussi sur l’autre Porsche disponible à la l’époque, la GT 8 cylindres.
Enfin, un petit papier imprimé « série luxe » accolé sur une face de la boîte finit de convaincre l’acheteur qu’il vient de faire une acquisition de qualité.

Cette auto connut bien entendu une très longue carrière en Espagne, à Barcelone, chez Dalia. Je vous laisse découvrir les couleurs, ou tout du moins celles que je connais, car chez Dalia, il est toujours difficile de lister ces dernières sans en oublier.

(voir l’autre article consacré à la Porsche F2)