Fiat 682 porte autos et ses 8 Fiat 600 Multipla

L’amore della bellezza

Mon épouse et moi même avons un faible pour l’Italie. On y cultive l’amour du beau. Depuis l’antiquité, Rome a toujours cherché à se faire belle. En allant conquérir des territoires en Italie, François 1er découvre la Renaissance Italienne. En amateur éclairé, il n’a pas manqué de ramener en France des chefs d’œuvre et des artistes, œuvrant ainsi à sortir son pays du moyen-âge.

Fiat 682 porte autos et ses 4 Fiat 600 Multipla
Fiat 682 porte autos et ses 4 Fiat 600 Multipla

Mes parents tenaient un commerce de chaussures et vêtements, et j’ai été élevé au milieu des articles italiens. Ils louaient particulièrement le goût des créateurs italiens, notamment le savoir-faire de ces derniers dans l’assemblage des couleurs. Les Italiens ont un sens inné en la matière. Encore aujourd’hui, dans les rues de Milan ou de Rome, les gens s’habillent avec harmonie, quel que soit leur âge ou leur classe sociale. Les Italiens aiment se faire beaux, et ce en toutes circonstances.

Dans ce contexte, il est aisé de comprendre que mon père eut au démarrage de sa collection une attirance pour la firme Mercury. Si des firmes comme Dinky Toys ont souvent tâtonné dans le mariage des couleurs, à Turin, les dirigeants n’ont jamais eu de tels états d’âme. Dans les années 80, un amateur italien nous avait racontée que Mercury achetait ses peintures en petite quantité et changeait pour de nouvelles teintes dès que son stock était épuisé. Il est certain que l’analyse de cette firme est complexe. Nous avons ainsi réuni 20 Fiat 600 Multipla. Toutes différentes. Nous n’avons pas la prétention de les posséder toutes, bien loin de là ! Ceci donne un aperçu de cette incroyable production. Mais, ce qui me fascine le plus, ce n’est pas la quantité de mariages proposés. C’est surtout l’harmonie qui se dégage de cet improbable ensemble. Pas un mariage de couleurs n’est contestable. C’est pourtant un exercice de style bien difficile. Seuls des italiens pouvaient relever un tel défit.

Je vais vous faire une confidence. Pour en revenir à Rome et à Florence, au cours des longues séances de lèche-vitrine que m’imposent ma femme et ma fille, il m’arrive de rencontrer un vêtement ou des chaussures qui me rappellent un mariage de couleurs vu sur une Mercury !

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L’une et l’autre sont souvent surprises devant l’enthousiasme que suscite en moi l’article dont les couleurs rappellent une Fiat 600 Multipla ou une Studebaker Golden Hawk !

La suite la semaine prochaine.